Questions au conseil municipal
Depuis le 28 janvier 2021, une session de questions directes aux élus est organisée avant chaque conseil municipal.
En savoir plus sur les modalités du dispositif.
Le prochain conseil municipal aura lieu le jeudi 3 octobre à 20h30. Il sera précédé par une session de questions aux élus à 20h.
Les modalités et dates d’envoi des questions seront disponibles ici : https://www.sene.bzh/actualites/participation-citoyenne/questions-au-conseil-municipal/.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 4 juillet
Étant un utilisateur régulier de la cale de La Garenne (à Montsarrac), je regrette qu’il n’y ait pas d’indicateur de la hauteur d’eau au bout de la cale. En effet, je dispose d’un voilier avec du tirant d’eau et lorsque j’accoste pour transporter du matériel, je risque de toucher le sol avec ma quille. Est-ce possible d’installer une échelle de mesure (limnimétrique) de la profondeur d’eau au bout de cette cale ? Le coût est minime, et cela rendrait de grands services à tous les utilisateurs de voiliers.
C’est une très bonne idée, le service des ports va réfléchir à la question dès que la commune aura obtenu l’Autorisation d’Occupation Temporaire de cette cale, qui n’était pas encore légalement reconnue en tant que telle.
Je voudrais que la question du nettoyage de la plage de Moustérian soit posée lors du Conseil Municipal du 4 juillet.
Cela concerne aussi la Pointe du Bill et Montsarrac. À chaque marée, la mer abandonne sur les plages un dépôt, appelé « laisse de mer », qui dessine une ligne indiquant jusqu’où la mer est montée, plus ou moins haut selon les coefficients de marée. Cette laisse de mer, qui importune parfois, a pourtant un rôle important dans l’écosystème des plages. En plus d’abriter une biodiversité favorisant son recyclage, la laisse de mer vient stabiliser la plage face à l’érosion. Dans le cadre du dispositif « Territoire engagé pour la nature », la Ville réinterroge donc son mode de gestion des plages pour envisager des pratiques plus adaptées à la situation environnementale.
En effet, depuis plusieurs dizaines d’années, la municipalité réalise en période estivale un ramassage mécanique régulier de la laisse de mer sur ces trois plages, afin d’améliorer le confort des usagers et de laisser une plus grande surface de sable disponible. Néanmoins, ces pratiques ont des effets négatifs de plus en plus visibles :
– En prélevant la laisse de mer, les machines emportent avec elle une quantité importante de sable. Or, celui-ci ne se renouvelle pas naturellement sur place ;
– Le passage d’engins empêche également les végétaux du haut de plage de se développer. Ils ne font donc pas rempart à l’érosion du trait de côte (pointe du Bill) ni ne protègent les ouvrages maçonnés mis à mal lors des tempêtes hivernales (muret de Moustérian, digue de Montsarrac).
Il faut savoir aussi que l’Etat refuse déjà depuis plusieurs années que l’on construise des remparts artificiels de protection contre la mer, sauf enjeu stratégique majeur.
Dans un contexte de changement climatique visible, et pour que les plages sinagotes ne soient pas à terme remplacées par des vasières, la Ville souhaite donc expérimenter de nouveaux modes de gestion de ses plages. Dès cet été 2024, les services municipaux opéreront différents tests, en fonction de la météo mais aussi des quantités de goémon présentes sur le littoral (enlèvement, déplacement sur le côté de la plage, remise à l’eau…). Il s’agit de préférer un enlèvement partiel ciblé sur les lieux de passage et les zones sableuses les plus utilisées par les plagistes.
D’autres communes et partenaires réfléchissent
2 questions d’habitants de Dolan sur l’événement submersion marine survenu les 28 et 29 octobre 2023 :
Faisant suite à la réunion publique du 17 janvier 2024 concernant cet événement, les riverains attendent des engagements de la commune et un échéancier s’agissant les mesures conservatoires suivantes :
– Remise à niveau de la digue de ceinture en bordure du marais G17, à l’endroit ou la surverse d’eau de mer est venue inonder les parcelles des terrains des riverains et habitation.
– Entretien des fossés de ceinture d’évacuation des eaux pluviales vers les buses de déverse côté bras de mer au Nord et au Sud de la route Dolan.
– Gestion des niveaux d’eau bas des marais en lien avec les phénomènes de surcote exceptionnelle de marée et les vigilances jaune et orange Préfecture.
– Mise en place de mesures prédictives pour prévoir et anticiper les phénomènes de surcote de marée liés aux conditions météorologiques.
Comme pour la laisse de mer (voir question précédente), nous devons prendre en compte l’environnement qui se manifeste avec des événements climatiques extrêmes.
L’agglomération a rappelé aux riverains par courrier que les digues de Dolan ne sont pas classées comme à défendre au titre de leur compétence Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et Prévention des inondations) car elles ne protègent pas d’équipement stratégique ou un minimum de 30 habitations. Pour autant, nous devons traiter ce qui peut l’être.
Il a été proposé aux habitants un diagnostic de vulnérabilité de leur habitation. Le curage des fossés est prévu (les terrains trop meubles en raison de la météo de ce printemps ne l’ont pas permis jusqu’à présent). La Réserve va voir de son côté quelles mesures peuvent être prises sur la gestion des niveaux d’eau des marais.
Pourquoi ne plantez-vous plus de fleurs dans les jardinières des murs du cimetière ou devant la mairie ?
En 2022 puis 2023, les mesures de restriction d’eau ont forcé la ville à jeter des milliers de fleurs. Aujourd’hui on préfère les plantations en pleine terre, comme à Coffornic par exemple.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 2 avril
Les réponses des élus en vidéo
Pourquoi n’est-il prévu de places handicapées sur le parking à côté de la future Maison des habitants ?
Une place pour personnes à mobilité réduite est bien prévue à proximité immédiate de la future Maison des Habitants, côté Est, dans la contre-allée. Elle n’est pas encore signalée mais le sera dans les prochaines semaines, dans le cadre des travaux de finition du quartier Cœur de Poulfanc.
Pourriez-vous nous indiquer quand ont été faites les 3 dernières mesures de la qualité de l’eau du golfe dans la baie de Cantizac et où ont été faites ces mesures dans le plan d’eau ? Vous trouverez en pièce jointe 3 photos, prises en février/mars 2024, proche du moulin le long de l’impasse de la Baie, qui interpellent – au-delà de la couleur, la consistance est visqueuse.
Des mesures de qualité des eaux sont réalisées régulièrement, mais exclusivement sur les zones de baignade identifiées par l’ARS (Montsarrac, Moustérian, Pointe du Bill), et sur la période du 1er juin au 15 septembre chaque année. L’agglomération surveille ces secteurs en cas d’incident sur le réseau d’assainissement ou de pluviométrie importante. La baie de Cantizac n’étant pas identifée comme zone de baignade, aucune analyse d’eau régulière n’est réalisée dans ce secteur. Toutefois, compte tenu des éléments fournis, la ville a alerté très rapidement les services de l’agglomération pour qu’une étude du réseau d’assainissement soit réalisée sur la zone.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 15 février
Les réponses des élus en vidéo
Quand allez-vous faire les aménagements nécessaires avenue de Donegal pour casser la vitesse sur cette ligne droite, en supprimant les ralentisseurs pour les remplacer par des chicanes, et pour mettre fin aux nuisances sonores dues à ces ralentisseurs lorsque les remorques sautent dessus au risque de se renverser. Pourquoi ne mettez-vous pas un indicateur de vitesse comme à Kerhuillieu ? Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez rien faire avenue de Donegal malgré les demandes réitérées.
Cet aménagement n’a pas été fait là par hasard, il est intervenu en 2013, après un accident grave. La sécurité de ce passage est à revoir, notamment pour la traversée cyclable/piétons qui se développe. Des contrôles de vitesse et de flux ont été réalisés en avril 2022 : la moyenne de passage est d’environ 3000 véhicules/jour, avec une vitesse moyenne de 40 km/h au lieu de 30. La moyenne est nettement supérieure sur la partie 50, ce qui prouve que le coussin est efficace.
Néanmoins, afin de réduire le bruit et sécuriser la traversée, une étude plus précise de cet axe va être réalisée avant d’envisager le remplacement du coussin par un autre dispositif (sont-ce des passages réguliers, pendulaires…), afin qu’il soit pertinent et adapté. Des radars pédagogiques tournent sur la commune, l’un deux sera donc positionné à Donegal pour permettre de récolter les données nécessaires. Pour rappel, le Ceram doit ensuite valider les dispositifs choisis.
Les services de l’Etat ont déterminé des cartes de risques de submersion marine, ce qui fait que de nombreux Sinagots se retrouvent avec des parcelles impactées. En bon raisonnement, il convient de dire et décrire comment les points de niveau ont été définis, décrire la méthode, quels instruments ont été utilisés pour établir au scalpel la limite entre les zones impactées et celles qui ne le sont pas ?
1 – Quelle est la méthode de relevé de niveau utilisée ?
2 – Que deviennent les zones impactées en terme d’urbanisme ? Construction possible avec des réserves ou purement inconstructibles ?
Deux remarques à ces questions : d’après la carte on établit quasiment au même niveau un point sur la parcelle A 86 au même niveau que les bâtiments construits par la mairie ces dernières années dans le secteur du Purgatoire. Cette dernière zone est nettement plus basse. Comment la mairie a pu laisser construire sciemment des nouvelles constructions avec des logements PMR (donc entrée au niveau du sol) dans une zone connue pour être submersible ? Les citoyens sinagots sont en droit de s’interroger sur la méthode de définition de ce qui est submersible ou pas.
3 – N’y a-t-il pas un problème de responsabilité civile ou pénale des élus en ayant créé un habitat vulnérable au regard des connaissances de cette zone de submersion marine ?
Ces décisions de construction ont été prises sur un critère objectif qui est la carte de la Préfecture, en toute légalité et en toute sécurité, en l’état de ce qui était connu au moment de la décision. C’est aussi dans le travail de PLU actuel l’anticipation qui est en jeu.
1 – La méthode utilisée : en 2010, après la tempête Xynthia ont été créées des cartes d’aléas, des cartes dites de zones basses. Les niveaux marins des marées centennales ont été projetés sur des cartes de zones basses terrestres au 1/5000e, avec deux scenarii étudiés alors : l’un à +20 cm d’augmentation du niveau de la mer (scenario quasiment d’actualité), l’autre à +60 cm en 2100. Il est important de préciser que ces cartes d’aléas montrent à quel niveau l’eau de mer monterait dans le cas où les digues ne tiendraient pas. Ces ouvrages de protection font aujourd’hui l’objet d’études complémentaires pour vérifier leur efficacité.
A la demande de l’Etat, toutes ces cartes, ainsi que la circulaire explicative sur la méthodologie utilisée, ont été indexées en annexe du règlement écrit du PLU en 2016. Ces cartes ont un double objectif : que tout habitant ait l’information, mais aussi que la Maire puisse refuser des projets qui mettraient en péril la vie de personnes.
Malheureusement, 14 ans après Xynthia, nous n’avons pas aujourd’hui d’autres cartes actualisées à prendre pour référence. A savoir que la commune de Séné n’est pas aussi concernée par le risque “submersion marine” que certaines communes très exposées de la côte sud du Morbihan (Carnac, Arzon, Sarzeau…). Elle possède en revanche un Plan de prévention du risque “inondation”, avec un risque identifié sur le lit majeur du ruisseau de Cantizac, qui s’étend de la rue du Verger au Poulfanc et qui débouche au camping de Cantizac.
Depuis quelques années, c’est l’agglomération qui a la compétence Gemapi (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations). Des études sont en cours sur ce risque inondation. Dans le futur PLU, les deux risques apparaîtront visuellement sur des cartes. Celles-ci sont d’ailleurs déjà disponibles dans le projet de PLU mis en ligne.
2 – Quant aux possibilités de construction dans ces zones, le choix a été fait de ne pas réduire le pourcentage de construction d’une parcelle qui pourrait être impactée en partie par l’un de ces risques. En revanche, le projet est accepté seulement s’il se situe en-dehors de la zone à risque.
Concernant le projet du Purgatoire, il date de 2014. Il se situe sur une zone de risque “moyen”. Il a donc été procédé à un aménagement spécifique dans la construction du bâti, avec un rehaussement de 50 cm du seuil d’habitation, et des rampes d’accès.
Je fais partie de l’association Séné Gym et nous avons des cours à la salle de Limur. J’ai entendu dire que la salle serait fermée l’an prochain, voire détruite. Qu’en est-il ?
La municipalité n’a jamais eu pour objectif de détruire la salle de Limur. Une réflexion sur sa réfection et son évolution devait être entamée en début de mandat. Toutefois, les contraintes sur la réhabilitation du centre sportif Le Derf ont empêché l’ouverture de ce dossier. A minima, des travaux de réfection des moquettes seront programmés cette année ou l’année prochaine (coût 10 000 €).
Nous habitons dans un lotissement situé rue des Dahlias à Séné. Aujourd’hui lorsque nous sortons de notre lotissement en voiture :
– dans un premier temps nous passons sur une piste cyclable. Nous sommes donc confrontés aux cyclistes qui souhaitent tourner à gauche à angle droit, côté haie, haie qui ne nous laisse aucune visibilité, jusqu’au jour où malheureusement il se produira un accident ;
– dans un second temps, cela nous devient difficile d’accéder à la route après avoir effectué le stop, au vu de la vitesse excessive sur cette portion de route entre le rond-point de Kerfontaine et le rond-point du Purgatoire.
D’autre part, si nous voulons tourner à gauche, direction du Purgatoire, nous n’avons aucune visibilité, toujours en raison de la haie.
La commune a-t-elle prévu de faire des contrôles routiers là où la vitesse n’est pas du tout respectée, peu de personnes respectant les 30 km/h ? Les réhausseurs n’ont aucun effet sur la vitesse.
Rue des Arums, un marquage en partie effacé est à refaire. La haie en question gêne effectivement la visibilité. Elle est privée, la commune demandera donc à la copropriété de la tailler pour dégager la visibilité. Il est prévu de faire des contrôles de vitesse rue du Gouavert, ce qui permettra de récupérer des données chiffrées et de voir si des aménagements sont nécessaires et si oui lesquels.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 7 décembre
Les réponses des élus en vidéo
Questions diverses sur les mesures envisagées pour la protection des habitations inondées lors de la tempête Céline.
Nous avons connu avec la tempête Céline un événement exceptionnel. Très fortes pluies, vents mal orientés, marée à 104, surcote de 80 cm : les éléments étaient réunis pour des phénomènes de submersion inédits, en tout cas de mémoire d’habitants, à Brouel, Bilharec, Dolan, Cantizac, Bilherbon, en bas de la rue des écoles, ou encore en bas de la rue du Purgatoire.
Les questions portent surtout sur le secteur de la réserve naturelle, où il y a eu submersions des routes, digues et marais, et un passage d’eau de mer. Le reflux a ensuite été très lent parce les digues ont tenu. A contrario, une brèche a dû être ouverte en urgence à Brouel pour permettre à l’eau de se retirer. Dès le samedi soir, la municipalité s’est rendue sur place pour les inondations, puis le dimanche pour les conséquences, comme les coupures d’électricité. Il a fallu amener les équipes d’Enedis avec le tracteur de Pierre Le Chapellier. Des visites sur le terrain ont eu lieu dans les jours et semaines suivantes. Le conservateur de la réserve a été très sollicité pour accompagner cette situation.
Les digues de la réserve ne sont pas des ouvrages de protection contre la mer. Propriétés du conservatoire du littoral à 95%, de la commune et de propriétaires privés, leur fonction première est de permettre des lieux de biodiversité et des habitats propices à l’installation de diverses espèces, végétales et animales. Le pâturage fait également partie de ce mode de gestion de la réserve. Les digues sont entretenues pour permettre cette gestion, un clapet a par exemple été changé à Dolan il y a moins de 2 ans, et un entretien courant des circulations d’eau est effectué.
Ce qui apparaît aujourd’hui plus fortement, même si les inondations ne sont pas nouvelles sur ce secteur, c’est qu’on a désormais affaire à des phénomènes climatiques de plus en plus importants. Un diagnostic doit être fait avec le conservatoire et l’agglomération pour étudier si ces inondations auraient pu être évitées et comment.
Nous sommes arrivés sur Séné il y a désormais 5 ans avec beaucoup d’entrain et de plaisir à faire partie de votre commune. Mais de plus en plus un sentiment d’abandon de notre lieu-dit Kerbihan dans la réserve naturelle se fait prégnant par plusieurs habitants de ce hameau.
– Tout d’abord, nous constatons un grand manque d’entretien de la route de Brouel et principalement aux abords du Lieu-dit Kerbihan. En effet cela fait plusieurs fois que nous demandons l’entretien de nos talus et de nos fossés depuis de nombreux mois. Outre pour le côté agréable de notre espace de vie, l’absence de tonte régulière de nos talus pose un problème de sécurité. La visibilité était extrêmement réduite à certains endroits ! Nous sommes plusieurs familles à avoir des enfants empruntant cette voie à vélo. Un drame se produira forcément un jour au vue de la vitesse avec laquelle certaines personnes conduisent. Hors depuis le mois de juillet, aucun talus n’a été tondu sur cette route à partir de Kerstang (pourquoi seul le début de la route de Brouel l’a été ?)
– Par ailleurs, récemment vous savez que la route menant à Kerbihan été inondée plusieurs jours. L’absence totale d’entretien voire de curage des fossés ne me semble pas être propice à évacuer correctement l’eau. Pourquoi cela n’est-il pas réalisé régulièrement alors qu’encore une fois, ailleurs dans la commune la plupart des fossés sont correctement entretenus ?
– Pour finir, je souhaitais signaler également l’absence totale du nettoyage de notre route suite à cette inondation. Est-ce normale de la laisser depuis ce moment pleine de boue mêlée aux feuillages et autres détritus qui se sont retrouvés dans les fossés ? Aucun budget n’est alloué pour ceci sur Séné ?
Concernant le curage des fossés : très impactant pour la faune et la flore, ce type de travaux doit être limité en quantité et s’effectue selon un calendrier très contraint. Dans les faits, la ville en effectue assez peu, le limitant aux secteurs les plus critiques. NB : les fossés liés à la voirie ont pour rôle d’évacuer les eaux pluviales liées aux précipitations. Les inondations du secteur de Brouel étaient liées à des submersions marines. Les réseaux de fossés ne sont donc en aucun cas dimensionnés pour évacuer de telles quantités d’eau. Preuve de cette situation, il a été nécessaire de créer une brèche dans une digue du secteur après la tempête pour permettre l’évacuation de l’eau de mer.
Concernant le nettoyage de la chaussée : un point sera fait avec les services techniques. Il doit être précisé que la commune a mis tous les moyens en sa possession pour assurer la sécurité de ses administrés et traiter les conséquences des tempêtes successives ayant frappé l’ensemble du territoire. Toutefois, la priorité sur cette période a été donnée aux nombreux élagages qui ont dû être réalisés, pour des questions de sécurité des personnes et des biens.
Devant trier et recycler de plus en plus de déchets, notre conteneur jaune relevé toutes les 2 semaines déborde régulièrement… Nous aurions souhaité savoir s’il était possible de demander à l’agglomération d’augmenter la fréquence de passage des collectes des déchets recyclables, toute les semaines à l’image des ordures ménagères par exemple…
L’agglomération a défini sa politique en matière de déchets de recyclage : elle ne souhaite pas modifier la fréquence des collectes, mais plutôt accompagner le changement des comportements des foyers, avec pour objectif que tout un chacun réfléchisse et agisse pour la réduction de ses déchets. Les foyers qui auraient néanmoins besoin de conteneurs plus grands peuvent en faire la demande auprès du service Déchets de l’agglomération.
Lors du dernier conseil municipal du 5 octobre, vous aviez indiqué la proposition suivante pour faire baisser la vitesse excessives sur la rue du Bel Air :
« La Ville va solliciter le Département pour lui proposer d’accentuer le régime de priorité de plusieurs carrefours de la rue de Bel Air (mise en place de cédez-le-passage ou stop sur la rue de Bel Air). Ces modifications permettraient d’abaisser la vitesse de manière sensible. » Pouvons-nous vous demander où en est cette demande et quel est le calendrier prévisionnel des aménagements s’il-vous-plaît ? Ne pensez-vous pas qu’il faille préférer des équipements plus contraignants tels que dos d’âne, plateau, coussin berlinois ou encore chicane ?
Concernant cette rue, nous sommes en attente du Département mais aussi de Kicéo, au titre de la gestion des bus sur cette voie. La mise en place d’aménagements ne sera donc pas immédiate. Il y aura de toute façon des arbitrages budgétaires et des priorisations à effectuer en raison du coût de ces aménagements et du nombre de points chauds sur la commune en ce qui concerne la sécurité routière. En attendant, la ville va installer de nouveaux radars pédagogiques, dont l’un sera présent au moins plusieurs mois sur cet axe, et effectuera des contrôles de vitesse pédagogiques, suivis, s’il y a lieu, de contraventions.
Je voulais vous signaler, au départ de Séné en vélo, la difficulté du passage de la piste cyclable, au rond-point de l’hippodrome, en empruntant le passage piétonnier qui traverse la route pour accéder de l’autre côté à l’autre piste cyclable en direction du Poulfanc. Un remblai devient urgent entre les barres de ciment pour éviter d’éclater ses pneus ou simplement de tomber.
Ce point singulier a été identifié par les services, à l’entrée de la rue Alexandra David-Neel. La continuité en enrobés de voirie sera réalisée par la commune au cours du 1er semestre 2024. Rappelons que sur un passage piéton le cycliste doit mettre pied à terre.
J’assiste très souvent à des spectacles à Grain de Sel. Lorsque nous quittons le bâtiment la nuit en direction du parking, nous sommes nombreux à appréhender une chute dans les marches qui mènent à la rue puis dans celles qui desservent le parking. Il serait utile et prudent d’installer une lumière extérieure pour les soirs de fréquentation du lieu et également à l’arrière de Grain de Sel pour faciliter aux compagnies le chargement de leur matériel dans leur véhicule, après leur prestation.
Ce problème a bien été identifié. Dans un premier temps, la ville devait bénéficier d’un financement au titre du fonds vert porté par Morbihan Énergies pour installer des horloges sur ces candélabres. L’aide financière étant bien inférieure à ce qui était projeté, ce chantier ne peut pas en bénéficier. Néanmoins, cette zone étant inclue dans le projet de réaménagement de la rue des Écoles, la problématique des éclairages pourra être traitée dans ce cadre.
Je propose au conseil municipal de reprendre la bonne idée de notre ancien maire Marcel Carteau, c’est-à-dire planter un arbre à chaque naissance sur la commune. C’est bien contre le changement climatique, en plus il y a de la place pour en planter sur les terrains situés près de la baie de Cantizac. Ce sentier côtier est très convoité, c’est une autre façon de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes sur l’importance des arbres et leur capacité à absorber le CO2.
Ce projet est très beau symboliquement. Et les chênes aujourd’hui sont tout en majesté. Toutefois, en termes d’exploitation, la gestion est complexe pour les services. Par ailleurs, la présence d’une seule espèce d’arbres n’est pas aussi favorable qu’une diversité d’essences. La commune replante depuis plusieurs années des arbres sur l’ensemble du territoire : Cœur de Poulfanc, futur parc naturel urbain de Bézidel, cheminement vélo route du Prato, route de Moustérian… et privilégie diverses essences d’arbres. Cette question sera intégrée à la mise en place de notre politique de gestion différenciée, qui prendra nous l’espérons son essor en 2024.
Depuis 2022, le tarif de l’eau (et son traitement) fait l’objet d’augmentation très importante. En particulier un abonnement supplémentaire au coût significatif est apparu. Il n’existait pas lorsque la commune gérait l’eau. A l’évidence, rejoindre Vannes agglo va se traduire par des facturations croissantes pour selon leur propos « harmoniser le prix de l’eau » des communes.
1-Le regroupement n’avait il pas pour intérêt de faire des économies et limiter les augmentations ?
2- l’harmonisation semble tendre à mettre toutes les communes au même prix de l’eau c’est-à-dire le plus élevé actuellement. Quel avantage tirent les communes de cette nouvelle situation ?
3- pourquoi et à quoi sert ce nouvel abonnement qui n’existait pas jusqu’en 2021 ?
4- un point d’information des Sinagots sur le sujet serait le bienvenu vu le nombre d’interlocuteurs : Vannes agglo/Véolia/mairie
Depuis le 1er janvier 2020, GMVA assume la compétence “Eau Potable” sur la totalité de son territoire et en définit donc les tarifs. Dans ce cadre, les transferts de compétences n’induisent pas forcément des économies, les communes demandant souvent aux agglomérations de mettre à niveau des compétences qu’elles avaient elles-mêmes des difficultés à mettre en œuvre dans leur totalité.
De plus, Golfe du Morbihan-Vannes agglomération a défini un plan de développement de la gestion de l’eau ayant pour objectifs le financement d’investissements pour :
– le renouvellement des réseaux du territoire ;
– la modernisation des outils de gestion de l’eau ;
– la sécurisation des besoins en eaux du territoire ;
– le respect du milieu dans le cadre de cette gestion.
Tout ceci a été chiffré, avec l’établissement d’un tarif médian (1,969 €), qui devra être mis en œuvre d’ici à 2030, dans le cadre d’un processus de convergence tarifaire. Pour Vannes, Saint-Avé et Séné (tarif Séné : 1,383 €), cela implique depuis 2022 une augmentation importante des tarifs. Pour les 31 autres communes de l’agglo, cela représente une baisse plus ou moins importante (ex : tarif Plaudren 2,20€).
Aucun abonnement supplémentaire n’a été mis en place. En revanche, l’agglomération a créé 8 tranches de tarification, selon la consommation d’eau de chaque foyer ou entreprise.
Concernant la gouvernance du sujet :
– l’agglomération définit les orientations, les budgets et les organisations, les tarifs.
– les communes sont consultées afin de coordonner les programmes de travaux entre autres.
– Véolia est le prestataire de service en lien avec la population, et qui agit sous couvert des orientations de l’agglomération.
J’ai lu avec intérêt les doléances des habitants de Kerhuillieu, évoquées lors du dernier conseil, au sujet de la circulation et du bruit engendrés par la route de Cantizac à Vannes. Compte tenu que les véhicules circulant sur cette voie prennent dans 80% des cas l’avenue de Donegal, j’attire l’attention des élus sur les fortes nuisances engendrées pour les riverains : vitesse excessive, accélérations bruyantes des véhicules facilitées par le tracé rectiligne de la route, et enfin fortes nuisances sonores causées par le ralentisseur, qui ne ralentit pratiquement personne et surtout pas les camions, tracteurs, motos… En effet, les remorques tractées sautent sur le ralentisseur. Celui-ci n’a que peu d’effet sur la vitesse et est une source de nuisance supplémentaire. Dernièrement, un fourgon qui tractait des canoës sur une remorque, n’a pas ralenti et les canoës sont tombés sur la route.
Voici au moins deux ans que je demande le remplacement de ce ralentisseur par des chicanes. Plusieurs fois, j’ai alerté madame le Maire à ce sujet. L’association du lotissement de Belorsen, dont je suis membre, a également évoqué ce problème avec un adjoint et le directeur des services techniques. Et il ne se passe rien. Cet été, à Moustérian, a été installé un indicateur de vitesse sur panneau lumineux. Pourquoi cela n’a-t-il jamais été fait avenue de Donegal ? Quand ont eu lieu les derniers contrôles de vitesse effectués par la gendarmerie ? En conclusion, qu’allez-vous faire pour supprimer les nuisances apportées par le ralentisseur et quand ? Quelles mesures sont prises pour contrôler la vitesse ?
Des contrôles de vitesse et de flux ont été effectués en 2022. Au regard de ces éléments, un nouveau coussin va être mis en place. La modification plus conséquente des éléments de sécurité sur cette importante portion de route nécessitera des études plus importantes et une priorisation budgétaire au vu des nombreux dossiers en attente sur la commune.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 5 octobre
Les réponses des élus en vidéo
Est-t-il normal que depuis 2 mois certains cars Kiceo viennent se garer à grand coup de “bip-bip” dans le chemin sablé devant chez moi, car je pense que cet endroit est réservé aux cycles et aux piétons ? La proximité de ce chemin par rapport à mon habitation amplifie encore plus les nuisances sonores. Ces nuisances me minent la santé.
Effectivement, les services de la Ville ont également noté des pratiques aléatoires des chauffeurs de Kicéo à proximité du carrefour Fontaine – Genêts, du fait d’une configuration moyenne des arrêts rue des Ajoncs. Nous allons solliciter une rencontre technique avec l’agglomération et Kicéo pour mettre en évidence ces pratiques aléatoires et trouver ensemble un aménagement ou un protocole permettant de garantir la sécurité des usagers et de ramener la sérénité dans le quartier.
Des mesures sont-elles envisagées pour ralentir la vitesse excessive des voitures et motos rue de Kerhuillieu ?
Historique : en 2020, le Département a renouvelé le revêtement de chaussée de la RD199 et a accepté, à la demande de la commune de Séné, de réduire la largeur de la voirie pour permettre de créer des bandes cyclables monodirectionnelles confortables entre Séné et Vannes. En 2021, le Département a par ailleurs accepté la requête de la commune de Séné en abaissant la vitesse maximale autorisée hors agglomération à 70km/h.
Il s’agit donc d’une route départementale en agglomération et la ville doit préalablement obtenir l’accord du Département avant tout aménagement.
Les relevés de vitesse de 2022 confirment le non respect de la vitesse autorisée (moyenne à 66km/h pour 50) sur la portion de Kerhuillieu. La Ville va solliciter le Département pour lui proposer un aménagement permettant de sécuriser le passage piéton existant, ce qui cassera la grande ligne droite, synonyme d’accélération.
Pourquoi et contrairement aux années précédentes , les talus et/ou parterres communaux situés sur Kerhuillieu n’ont ils pas été fauchés en début d’été ? La conséquence en est des ronces qui parcourent les trottoirs (cf. arrêt de bus et après l’entrée du lotissement) empêchant le passage simultané d’un piéton avec un vélo ! Comme le piéton ne peut pas se mettre sur le côté à cause de la végétation, je vous laisse deviner la suite de la scène… Est-ce un problème de coût, un problème écologique ou un oubli malheureux ?
Les services techniques ont connu plusieurs mouvements d’agents de terrain (départs en retraite, mutations) ces 12 derniers mois, et un déficit de personnel s’est particulièrement fait ressentir au printemps et à l’été 2023. Sur cette période, la ville a choisi de privilégier le maintien de l’organisation logistique des manifestations estivales (associatives ou portées par la ville). Deux agents sont venus renforcer les équipes depuis le 15 août et la ville continue à recruter dans ce domaine pour retrouver sa capacité de production. En 2024, il s’agira d’accorder une vigilance accrue sur les liaisons douces de la commune, dont fait partie ce cheminement.
Lors du dernier conseil municipal du 27 juin, concernant la régulation de la vitesse des véhicules rue du Bel Air, vous aviez indiqué :
« La direction des services techniques a été missionnée pour proposer des solutions techniques (assorties des contraintes de coûts de réalisation) aux élus en charge de la voirie et de la sécurité, d’ici la rentrée de septembre 23 ». Pouvons-nous vous demander quelles solutions techniques sont envisagées SVP ?
Par ailleurs, la ville de Saint-Avé annonçait, dans le Ouest France du 19 septembre dernier, que « la police municipale allait prochainement effectuer des contrôles de vitesse, principalement dans les secteurs de la commune sur lesquels la limitation à 30 km/h n’est pas respectée. Les services de la mairie préviennent : “après la prévention, la verbalisation va être lancée sur les points où la vitesse réglementaire ne semble pas être respectée”. Dans l’attente que des mesures pour limiter la vitesse soient prises à SÉNÉ, pensez-vous qu’une telle opération pourrait également être mise en œuvre et que des contrôles radars puissent être réalisés dans la commune par la police municipale en partenariat avec la gendarmerie ?
Il s’agit d’une route départementale en agglomération et la ville doit préalablement obtenir l’accord du Département avant tout aménagement. Les relevés de vitesse de 2023 confirment le non respect de la vitesse autorisée (V85 à 46km/h pour 30). La Ville va solliciter le Département pour lui proposer d’accentuer le régime de priorité de plusieurs carrefours de la rue de Bel Air (mise en place de cédez-le-passage ou stop sur la rue de Bel Air). Ces modifications permettraient d’abaisser la vitesse de manière sensible.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 27 juin
Les réponses des élus en vidéo
Lors du conseil municipal du 28 mars, vous aviez indiqué : “Le radar pédagogique mis en place en janvier 2023 dans la zone 30 a effectivement mis en évidence une vitesse excessive sur cet axe (V85 à 46km/h). Une analyse par les services sera réalisée d’ici l’été (mesures à venir sur la zone 20) pour voir ce qu’il est possible de faire”. Je revenais vers vous pour connaître les résultats de l’analyse menée et les mesures qui seront mises en place s’il vous plait afin de limiter la vitesse rue du Bel Air et de manière plus générale dans la zone 20 ?
Les relevés radar montrent effectivement un non respect des 30 km/h sur la rue de Bel Air : moyenne de 38 km/h, 85% des automobilistes restant sous les 50 km/h), et avec un trafic modéré, d’environ 1200 véhicules/jour. L’aménagement en place, s’il ne permet pas d’abaisser la vitesse à 30 km/h, conforte toutefois le caractère urbain en agglomération de la rue. La direction des services techniques a été missionnée pour proposer des solutions techniques (assorties des contraintes de coûts de réalisation) aux élus en charge de la voirie et de la sécurité, d’ici la rentrée de septembre 23.
Je vous contacte pour savoir si ce serait possible d’installer plusieurs bornes Véloceo réparties dans Séné (bourg, Port-Anna, Moustérian) car pour l’instant il n’y en a qu’une seule située au Poulfanc. De plus, les bus ne desservent pas suffisamment l’ensemble de la commune et ne fonctionnent pas le dimanche. Il est notamment compliqué de rejoindre le Poulfanc qui est très éloigné du bourg. Cela permettrait aux personnes n’ayant pas de vélo ou de permis, ou même les touristes qui n’ont pas forcément de moyens de transport de se déplacer dans Séné librement. Il y a aussi beaucoup de personnes tout comme moi qui parfois ont besoin de se déplacer sans prendre de bus pour faire des trajets quotidiens. Cela pourrait également inciter les personnes à ne pas utiliser leur véhicules et favoriserait donc des déplacements plus écologiques.
Concernant la demande de transports en commun entre le Bourg et le Poulfanc : la ville de Séné a récemment sollicité l’agglomération sur la nécessité de continuer à chercher une solution pour relier le Poulfanc au Bourg via une ligne de transport en commun. L’agglomération a indiqué qu’elle était prête à réfléchir à une nouvelle expérimentation, mais sa mise en œuvre ne pourra intervenir qu’en septembre 2024. Il s’agit entre autres de répondre aux besoins des entreprises situées sur Kergrippe, ce qui représente un nouvel argument pour défendre un tel projet. Autres annonces qui vont dans le bon sens : la ligne 7 bénéficiera à compter de septembre 2024 de 2 liaisons supplémentaires jusqu’à la presqu’île sur le temps méridien. Enfin, la ligne 10, qui dessert le Poulfanc et Bézidel, passera d’une fréquence d’un bus toutes les 30 minutes à un bus toutes les 20 minutes.
Concernant le vélo par ailleurs, un courrier de l’agglomération datant de mai nous a annoncé la suppression de la station Vélocéo des Quais de Séné à la fin de l’année, car sous-utilisée (1 vélo tous les 2 jours). Le service Vélocéo est d’ailleurs complètement supprimé au profit du service de location longue durée de vélos électriques, qui rencontre un grand succès et dont l’abonnement peut être pris en charge à 50% par les employeurs, comme pour le bus.
Les trottoirs du 8 au 21 de la rue du Moulin sont en terre alors que tous les trottoirs environnants sont bitumés. Pourquoi ? Ceux-ci génèrent poussières et salissures pour les riverains d’autant que l’entretien souvent approximatif favorise la négligence des personnes les plus insensibles à l’environnement, laissant sur place papiers, mégots et déjections canines. La vingtaine de maisons sensible à ce sujet peut-elle espérer un traitement équitable des aménagements la concernant ? Il nous est difficile de comprendre pourquoi ce sujet n’a pas été traité dans son intégralité lors de la réfection de la chaussée.
Effectivement aujourd’hui, les trottoirs du territoire sinagot ne sont pas tous traités de la même manière. Les obligations qui vont être faites aux collectivités quant à la réduction de l’artificialisation des sols vont nous amener à avoir une réflexion pour trouver un équilibre entre accessibilité (notamment des arrêts de bus) et désimperméabilisation des sols.
Ma question porte sur la maison sise 6, rue des Vierges qui appartient à la commune. Depuis son acquisition, aucun entretien n’y a été fait, me semble-t-il. La maison est à l’abandon. Quel projet à moyen ou long terme avez-vous la concernant ? A court terme, comptez-vous la remettre en état, du moins à l’extérieur ?
Cette maison est propriété de la commune depuis novembre 2011. Elle est inscrite avec d’autres propriétés qui bordent la place de la Mairie dans le périmètre d’un emplacement réservé au document d’urbanisme. Le projet est de penser un programme global de restructuration de ces espaces, à moyen et long terme, avec possiblement l’aménagement de logements et services.
Je reviens vers vous pour signaler une insécurité routière sur toute la rue du Poulfanc et la rue Glenmor à Séné. Malgré une signalisation pour une conduite à 30 km/h, les 2 ronds-points et quelques intersections, la vitesse excessive des voitures est régulièrement constatée par les résidents, et cela à n’importe quel moment de la journée. De plus, il est constaté, par la hausse de nouveaux habitants et le ralentissement au rond-point de l’hippodrome et rue Cousteau vers la D779, une augmentation de véhicules. Aussi, beaucoup de véhicules aux heures de pointe utilisent la résidence de l’hippodrome et la rue du Poulfanc pour éviter les embouteillages, et passent à vive allure. De par les différentes concertations entre résidents de la rue Poulfanc, il est mis en évidence un non-respect de la vitesse. Ce dernier est causé par le manque de dispositifs de sécurité routière et l’environnement : la largeur d’une partie de la rue du Poulfanc, le manque de ralentisseurs, les priorités à droite ne sont pas respectées, la vitesse excessive sur une voie dégagée jusqu’au multi-accueil Petit Patapon, la voie dégagée en direction de l’Intermarché, les 2 grands ronds-points pris à contresens, etc. La rue du Poulfanc, en venant de l’hippodrome, fait partie d’un chemin de promenade ou de randonnée et il y a beaucoup de promeneurs, cyclistes qui l’utilisent. Il y a aussi les collégiens venant par cette rue et le quartier de Limur. Dans la rue Glenmor et rue du Poulfanc, les enfants sont de nouveau en insécurité, comme tous les animaux de compagnie en particulier les chats (beaucoup de résidents ont le bonheur d’avoir un ou plusieurs chats). Dernièrement, plusieurs animaux de compagnie ont succombé au passage de voiture roulant rapidement. Suite à cette insécurité routière, je vous demanderais de bien vouloir m’informer sur la décision et le délai pour installer des ralentisseurs de types trapézoïdaux ou dos d’âne pour supprimer la vitesse et les accélérations des voitures passant dans les rues Glenmor et rue du Poulfanc.
L’augmentation du trafic sur le rond-point de l’hippodrome, de 5000 véhicules/jour à 15 000, notamment suite à la construction du tunnel de Kérino, a eu des incidences sur la circulation dans les quartiers proches de l’hippodrome. En effet, les automobilistes coupent par ces rues pour éviter les bouchons. La gendarmerie a identifié ce secteur comme dangereux et nous l’a signalé. Des radars dans différents endroits vont nous permettre de savoir exactement de quoi on parle. Cet outil est très efficace sur les automobilistes irrespectueux de la réglementation.
En parallèle, nous avons suggéré la fermeture de la sortie du rond-point qui permet d’accéder directement aux résidences. Cette proposition, validée par la gendarmerie, a été faite récemment aux habitants via les syndics, dont nous attendons la réponse.
Enfin, si ces mesures ne suffisent pas, nous étudierons la mise en place d’équipements de réduction de la vitesse, qui feront également l’objet de projections financières.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 28 mars
Les réponses des élus en vidéo
De nombreux travaux sont en cours au Poulfanc, est-ce normal que des engins lourds et importants endommagent les zones piétonnes et enherbées dans les différentes venelles du Poulfanc et les passages piétons? Qui devra réparer et refinancer ?
Les trois gros chantiers en cours (CEFIM, Kanopée II, Maison des Habitants) ont tous fait l’objet de constats d’huissier avec l’aménageur, avant démarrage des chantiers. Les dégradations sur le domaine public en périphérie de chaque chantier seront donc réparées par chaque maître d’ouvrage. Pour le reste, si aucun tiers n’est identifié (exemple : casse de panneau de signalisation), la ville prendra en charge les réparations, comme c’est le cas sur le reste du territoire de la ville. Pour ce qui est de la voirie, la Ville attend la fin des chantiers pour l’aménager. En cas de gros trous, des réparations temporaires sont tout de même effectuées en collaboration avec Morbihan Habitat et l’entreprise Eiffage qui détient le marché voirie à cet endroit.
Nous avons noté qu’un projet de réaménagement de la rue des Ecoles était en cours. En est-il de même pour la rue des Ajoncs ? En effet, en tant que riverain, nous constatons fréquemment des situations dangereuses liées au trafic intense et au non-respect de la limitation de vitesse. D’autre part, au niveau de l’arrêt de bus “Ajoncs”, la visibilité est nulle lors du stationnement du car. Cette rue est très fréquentée, du fait de l’accès aux commerces, cabinets médicaux, écoles…voire accidentogène les jours de marchés avec la déviation.
Le réaménagement de la rue des Ajoncs n’est pas fléché sur le projet pluriannuel d’investissement (PPI) du mandat. La municipalité étudie actuellement la mise en place d’une zone 30 km/h sur l’ensemble du bourg. Une campagne de mesures avec le radar pédagogique vient d’être menée rue des Ajoncs (du 17/02 au 03/03/2023). Le trafic journalier relevé est d’environ 1000 véhicules/jour avec une vitesse V85 = 36km/h, ce qui n’apparaît pas excessif (V85 est la vitesse en dessous de laquelle circulent 85 % des véhicules). Une analyse plus fine sera réalisée par les services au cours de l’année 2023, en lien avec Kicéo au titre de la visibilité sur l’intersection.
Pouvez-vous confirmer qu’au conseil municipal du 28 mars, le projet du PLU sera arrêté, et la consultation des personnes associées s’appliquera ?
Nous n’en sommes pas encore à ce stade. La révision du PLU est en cours et les élus travaillent actuellement sur la partie règlementaire du document (règlement graphique, règlement écrit et Orientations d’Aménagement et de Programmation). Au printemps, sont prévues deux balades réglementaires pour la compréhension du grand public des enjeux d’urbanisme : le 11 avril dans le bourg ; le 4 mai, un travail similaire sur le quartier du Poulfanc. Une réunion publique de présentation sera organisée après l’été 2023 et deux permanences du cabinet d’études sont prévues pour permettre aux habitants de poser leurs questions. Ces rencontres précèderont le conseil municipal qui arrêtera le document du PLU, vraisemblablement vers fin 2023. S’ouvrira ensuite une phase administrative de consultation des services de l’Etat et des autres personnes publiques associées. Cette phase se terminera par une enquête publique d’un mois et par l’approbation ensuite du dossier définitif. Cette dernière délibération rendra exécutoire le document dont il sera fait application pour l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme. On sera alors vraisemblablement mi-2024.
Qu’est-il prévu afin de limiter la vitesse des véhicules sur la rue du Bel Air en entrée/sortie de bourg (proche mairie) ? A de multiples reprises (plusieurs fois quotidiennement) des véhicules semblent rouler au-delà de la limite de vitesse de 30 km/h voire 20 km/h. Ceci est d’autant plus impressionnant que la rue du Bel air est aménagée avec des trottoirs surbaissés ce qui ajoute au stress d’empiéter par mégarde sur la chaussée. Comment faire en sorte que la sécurité de tous soit assurée sachant que cette zone de mixité entre tous les usagers piétons, cyclistes, voitures et transports en commun affirme la priorité aux plus vulnérables : les piétons, et notamment les enfants et personnes à mobilité réduite ?
Le radar pédagogique mis en place en janvier 2023 dans la zone 30 a effectivement mis en évidence une vitesse excessive sur cet axe (V85 à 46km/h). Une analyse par les services sera réalisée d’ici l’été (mesures à venir sur la zone 20) pour voir ce qu’il est possible de faire.
Une interpellation concernant le magnifique site du Passage à la Garenne (Montsarrac), malheureusement pollué depuis quelques mois par ces deux navires de pêche quasiment et volontairement abandonnés par leur propriétaire “michotien” et déjà coutumier du fait. L’un de ces bateaux épave dégueule régulièrement toutes sortes de produits polluants (fuel, huile, etc…) au détriment de nos très chers oiseaux marins bernaches, tadornes, avocettes, foulques… qui aiment se nourrirent dans le coin, ainsi que des promeneurs locaux ou passagers.
Ce sujet est ouvert avec les services de la Préfecture (DDTM56) et le propriétaire de l’une des épaves depuis août 2022. Le bateau est situé sur le Domaine Public Maritime, cela relève donc de la compétence de l’Etat. La DDTM56 a annoncé un passage au tribunal très prochainement.
Serait-il possible d’avoir une liaison par bus entre le bourg de Séné et le Poulfanc ? Que cela soit les jeunes du bourg ou ceux du Poulfanc, il leur est difficile de se rendre dans l’autre partie de la commune. Ce manque de liaison coupe la commune en deux. Les jeunes du Poulfanc n’ont pas accès à la culture car ils ne peuvent pas se rendre à Grain de Sel. Ils ne peuvent pas se rendre au point jeunes au bourg. Ceux du Bourg ne peuvent pas fréquenter les infrastructures au Poulfanc. Le problème est identique pour les personnes plus âgées qui d’un côté ne peuvent effectuer leurs courses au Poulfanc, de l’autre les habitants du Poulfanc qui ne peuvent se rendre à la mairie ou à la médiathèque. La commune est déjà coupée en 2 quartiers distincts. Il ne faudrait pas que cette séparation s’amplifie.
Ce sujet a été identifié par les élus municipaux qui continuent de porter cette demande au niveau de l’agglomération en vue de la prochaine délégation du service public de transport. En attendant, la municipalité met en place des actions et aménagements pour favoriser les accès de tous à tous les services. Ainsi, la Maison des Habitants et Grain de Sel proposent tous deux des animations hors-les-murs pour aller à la rencontre des habitants. La liaison cyclable Le Bourg – Le Poulfanc a également été récemment renforcée.
A l’instar de l’agglomération d’Auray, des poubelles pour les déchets verts sont-elles prévues à Séné ?
Ce sujet est une compétence de l’agglomération, qui a pour le moment fait le choix de l’apport volontaire en déchetterie. Il sera évoqué avec les services compétents.
De plus en plus de crottes de chiens sont visibles et non ramassées. Les sacs à crottes sont inexistants dans le secteur du Poulfanc, lequel recense de plus en plus de propriétaires d’animaux.
La commune ne met pas à disposition des administrés de sacs à crottes. Les sacs plastique pour récupérer les déjections sont davantage préjudiciables pour l’environnement.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 7 février
Les réponses des élus en vidéo
Curieux de l’architecture des églises, je souhaite découvrir la chapelle St Yves rénovée. Aussi à ma grande surprise, j’ai découvert dans la presse que ces visites sont payantes (6 €). Sauf erreur de ma part, je suis étonné que cette rénovation payée par des mécènes, des fonds publics, Conseil Départemental, DRAC et Ville de Vannes donne lieu à un paiement de visite. Ce n’est pas pour le montant mais je suis étonné de faire payer l’entrée d’un lieu où est célébré le culte, à moins de demander un droit d’entrée aux paroissiens pour assister aux messes. Et ce n’est à mon avis pas le meilleur moyen d’ouvrir à un plus grand nombre, la culture et la beauté des monuments que nous avons la chance de posséder au sein de l’agglo.
Les visiteurs peuvent entrer gratuitement dans la chapelle St Yves aux heures d’ouverture programmés par la paroisse, lors des offices célébrés ou des manifestations culturelles. Des visites guidées sont également proposées, en compagnie des guides-conférenciers, Ville d’art et d’histoire, il s’agit alors de médiations payantes. Par ailleurs, la Ville de Vannes propose, lors des Journées Européennes du Patrimoine, un programme de visites guidées gratuites des Monuments historiques vannetais, dont la chapelle St Yves.
Parent d’une jeune femme handicapée qui est résidente depuis septembre 2022 au 6 Rue Hélen Keller à Vannes, elle a enfin son habitation, et il me semble que vous n’êtes pas étranger à l’aboutissement de ce projet. J’en profite pour vous en remercier. Ce nouvel espace d’habitation est idéalement placé pour permettre l’accès à différents services soit sur BEAUPRÉ LA LANDE soit sur le POULFANC. Il y a une grande diversité sur ces deux quartiers et il est essentiel que les nombreux résidents, handicapés ou non, puissent y accéder en sécurité. De plus, le centre social de la Maison des Habitants de Séné est un outil favorisant grandement l’inclusion dans les quartiers, particulièrement pour les personnes handicapées. Notre fille est accompagnée par l’ADAPEI.
Dernièrement, les divers habitants de cette Résidence « Passion Vannes » vous ont fait parvenir une pétition demandant à sécuriser par des voies piétonne et cyclable, la centaine de mètres sur la rue du Poulfanc pour permettre une liaison entre la résidence et Séné, entre autres. Je n’ai pas connaissance du retour de cette démarche. Par ailleurs, pour être une pratiquante des déplacements doux, ce passage est particulièrement délicat à franchir, voir dangereux. Pouvez-vous nous informer de l’avancée de cet aménagement ?
Le prolongement du chemin réalisé dans la résidence Passion Vannes n’est pas réalisable dans l’immédiat car il débouche sur une propriété privée. La commune se dotera des moyens juridiques suffisants pour réaliser ce maillage. En parallèle, la Ville de Vannes étudie dans quelle mesure un recalibrage de la voirie à très court terme pourrait permettre de sécuriser les mobilités douces en direction de Séné. Une rencontre avec les signataires de cette pétition est prévue prochainement.
Pourrait-on connaître la position de M. Robo, président de l’agglo, face à l’idée de création d’une usine d’incinération des déchets envisagée au Prat, évoquée par M. Gérard Thépaut, président du Sysem ? On sait qu’un tel projet au même endroit a été vivement combattu et abandonné il y a 20 ans pour toutes sortes de raisons. Or il est fort probable que ces raisons persistent et que donc l’incinération des ordures ménagères reste une fausse solution au traitement des ordures ménagères.
Rappelons la règlementation : au 31 décembre 2030, on ne pourra plus enfouir en France. Il faudra donc d’ici là trouver les solutions pour nos déchets. J’appelle dans ce cadre un débat serein et dépassionné. Tout d’abord, pour qu’un UVE fonctionne sur le territoire vannetais, il faudrait a minima 60 000 tonnes de déchets. Nous n’avons pas ce tonnage. Si on regarde du côté de nos voisins : le SITOM-MI de Pontivy, qui regroupe 89 communes, possède un UVE depuis plusieurs années. Cap Atlantique et Redon Communauté ont visiblement fait le choix de s’associer à la métropole nantaise. Aqta (Auray Communauté) modernise l’UVE de Plouharnel. Aujourd’hui, le constat c’est donc que nous sommes seuls. Avec les éléments en ma possession ce soir, nous ne sommes pour moi pas en capacité de construire un UVE sur notre territoire. Il faudrait aussi trouver les industriels qui pourraient être intéressés par cette production de chaleur. Quid de la position de Michelin ? Je ne la connais pas. Enfin, un UVE c’est 60 millions d’euros. Avec Arc Sud Bretagne et Questembert Communauté, nous n’avons pas ces moyens. Nous attendons donc d’avoir les éléments et toutes les informations pour nous positionner pour l’avenir. A la demande de Mesdames les maires de Séné et Saint-Avé, une grande réunion sera organisée au mois de mars, avec un opérateur de l’Ademe et pour tous les élus des 34 communes de l’agglomération, afin de comprendre les enjeux du traitement des déchets.
Les services de l’eau et de l’assainissement sont maintenant sous la responsabilité de GMVA. Jusque là, la Commune de SENE avait un service relativement performant qui de plus permettait d’avoir l’eau la moins chère du Morbihan (hors assainissement). Quelles sont les conséquences pour les usagers de SENE de ce transfert de compétence ? Que devient le contrat avec l’entreprise VEOLIA qui a accompagné le développement de la commune pendant près de 40 ans ? Par ailleurs, les côtes de SENE ont été touchées par le norovirus notamment pendant les périodes de Noël et de fortes précipitations. Les ostréiculteurs de Séné et plus globalement du Golfe ont été contraints de cesser la vente d’huîtres sur une période importante. Y a-t-il un lien avec les réseaux eaux usées et eaux pluviales ? Qu’est-il prévu, quand est-ce prévu et combien d’argent sera mis sur la table pour sécuriser/agrandir/rénover les structures d’assainissement de l’agglo qui saturent à chaque période de vacances scolaires couplée à un peu de pluie ? Si rien n’est fait rapidement, tous les ans ce sera le même refrain et ça ne fera qu’empirer puisque l’agglo vannetaise est de plus en plus attractive. C’est une urgence sanitaire.
La commune de Séné ne disposant pas de système de sécurisation hormis une connexion sur le feeder interdépartemental, GMVA a entamé une sécurisation plus importante de la commune via les infrastructures propres à GMVA. D’autre part, une nouvelle réglementation mise en œuvre en 2021 a montré que des métabolites étaient présentes dans les eaux en provenance des sources de Saint-Nolff qui alimentent la commune. Aussi GMVA a dû adapter le système de production/distribution d’eau sur la commune. Enfin, le mécanisme d’harmonisation des tarifs d’eau potable imposé par la loi NOTRe a induit une augmentation des tarifs pour Séné. Une réévaluation de l’orientation sera réalisée courant 2024.
La commune de Séné avait lancé un schéma directeur visant à améliorer son système d’assainissement. Concernant le norovirus, 2 plans d’action particuliers étaient ciblés par la commune :
• La réhabilitation du système d’assainissement collectif
• La suppression de zone d’ANC (assainissement non collectif)
De 2020 à 2022, GMVA a terminé ce plan d’actions : les dernières réhabilitations ont été réceptionnées à l’automne 2022 ; sur la presqu’ile de Langle, il reste moins de 5 ANC.
Il est important de noter que ce n’est pas la capacité d’accueil de nouvelles populations qui pose souci : les stations d’épuration traitent sans aucun problème les eaux usées des populations, ce que l’on appelle la charge organique. Ce sont bien les intrusions d’eau de pluie ou de nappe qui amènent trop d’hydraulique dans les réseaux et qui peuvent donc faire déborder les postes de relevages. Afin de continuer l’amélioration de la situation, un nouveau schéma directeur a été lancé fin 2022 sur le système d’assainissement VANNES/SENE. Des orientations seront validées en 2024.
Enfin, concernant le contrat avec Véolia, celui-ci prend fin au 31/12/2023, une reprise de certaines activités en régie est en cours d’étude pour harmoniser la collaboration entre les actions menées par la régie et celles menées par les sociétés privées sur le territoire.
La réception du téléphone mobile est plutôt mauvaise sur une partie de la commune de Séné. Cette situation semble provenir d’une répartition mal conçue et peu fournie des antennes-relais. Un opérateur a présenté un projet d’installation d’une antenne-relais 5G à Kergrippe. Nous venons d’apprendre que ce projet avait été abandonné. Dommage. La position hostile de la municipalité n’a-t-elle pas influencée la décision de l’opérateur ? Personnellement, je pense que la technique 5G est une avancée surtout pour les entreprises. Ma question : quelle est la position de l’agglo sur ce sujet de l’implantation des antennes-relais et des nouvelles technologies ?
Sur Séné, il y a aujourd’hui deux sites de téléphonie mobile : le Château d’Eau de Bellevue (proche de Port-Anna – géré par l’agglomération) et le stade du Derf (géré par la commune de Séné). La partie Nord est arrosée par les antennes de Vannes sur Tohannic. L’agglomération n’a jamais émis d’opposition formelle a l’installation d’un pylône supplémentaire sur cette zone d’activité qui a l’avantage d’être relativement éloignée des habitations. Si besoin, une adaptation paysagère pourrait être exigée pour limiter l’impact visuel (installation d’un pylône arbre par exemple).
Sur les ZA Kergrippe 1 et Kergrippe 2 : une problématique de l’écoulement des eaux de ruissellement liée au très faible dénivelé entre le ruisseau qui circule au Nord et les voiries impose une vigilance sur le choix d’une parcelle. La parcelle ciblée par les opérateurs était en zone privée. L’agglomération a préconisé d’identifier une parcelle publique pour maîtriser l’intervention des opérateurs. Deux parcelles ont été proposées mais la première ne convenait pas car elle servait alors de parking au vétérinaire implanté à côté.
Deux décisions du TA de Rennes rendues publiques le 27 octobre 2022 ont annulé la délibération du 13 février 2020 approuvant le SCoT de GMVA, et ont demandé à GMVA “d’engager la procédure appropriée, dans le délai de quatre mois, pour parvenir à la régularisation des irrégularités affectant le SCoT”. Le site de GMVA affiche toujours la délibération du 13 février 2020 et l’ensemble des documents constitutifs du SCoT.
• Où en sommes-nous actuellement ?
• Les documents approuvés le 13 février 2020 sont-ils toujours en vigueur, applicables ?
Le SCoT et le PLU doivent être établis dans le respect d’un principe de compatibilité. Des PLU sont en révision dans certaines communes de GMVA, et notamment à Séné.
• Quelles sont les conséquences de cette annulation du SCoT sur les révisions de PLU en cours dans certaines communes de GMVA, et notamment celle de Séné ?
• Compte tenu de ce principe de compatibilité entre SCoT et PLU, quelle est l’incidence de la décision du tribunal administratif de Rennes sur le PADD de Séné ? Sur le débat dont il a été objet en Conseil Municipal le 6 octobre dernier ?
• Où en sommes-nous actuellement ?
Conformément aux demandes formulées par le tribunal, GMVA a lancé la modification du SCOT au conseil communautaire du 15 décembre 2022.
• Les documents approuvés le 13 février 2020 sont-ils toujours en vigueur, applicables ?
L’annulation du SCOT par le tribunal administratif n’est que partielle et ne concerne que quelques éléments en lien avec l’application de la loi littoral sur le territoire de trois communes dont Séné. les autres dispositions contenues dans le SCOT restent applicables. Sur Séné, le juge a considéré que les secteurs de la Lande de Cano et de la Belle Etoile étaient situés en Espace Proche du Rivage et qu’ils devaient être classés en village et non en Secteur Déjà Urbanisé (SDU). Ce changement de catégorisation de l’urbanisation de ces deux secteurs sera l’un des objets de la modification du SCOT qui vient d’être lancée. Il convient de signaler dès à présent que les deux associations qui avaient saisi le tribunal administratif et obtenu l’annulation partielle du SCOT contestent les deux jugements devant la cour administrative d’appel. Toutefois l’appel n’étant pas suspensif, GMVA doit mettre en œuvre sans délai les jugements rendus par le tribunal administratif.
• Quelles sont les conséquences de cette annulation du SCoT sur les révisions de PLU en cours ?
Lors de la révision des PLU, les communes doivent appliquer la loi littoral, être compatible avec le SCOT en respectant les critères définis et les jugements du tribunal administratif qui ont annulés certaines dispositions du SCOT qui vont être modifiées.
• Compte tenu du principe de compatibilité entre SCoT et PLU, quelle est l’ incidence des jugements sur le PADD de Séné débattu le 6 octobre dernier ?
Le PADD débattu qui abordait la question de l’armature urbaine du territoire en lien avec les critères définis par le SCOT devra être débattu à nouveau afin de tenir compte de ces jugements. On peut ajouter que cette situation juridique incertaine impose à la commune d’être prudentes dans l’instruction et la délivrance des demandes d’autorisations d’urbanisme, en particulier sur ces 2 secteurs.
L’Agglo finance pour partie l’Espace Autonomie Santé (ancien CLIC) dont le rôle est d’informer et d’orienter les personnes en perte d’autonomie. Cette structure est en première ligne pour constater le manque d’équipements et la complexité des dispositifs, notamment dans notre zone côtière dont le vieillissement est notoirement connu. L’Agglo a également compétence dans le cadre du P. L. H. (Programme Local de l’Habitat) à définir des logements adaptés à sa population, dont les personnes âgées. À ce titre elle a un rôle pivot pour promouvoir les initiatives communales en ce domaine. Que pensez-vous et que pouvez-vous faire, face à cette situation qui concerne notamment Séné dont le nombre de places en structure d’accueil est bien inférieur à celui des communes environnantes ?
• Le PLH prévoit la construction de places pour personnes âgées en structure ainsi que les crédits à l’investissement nécessaires dès lors que les porteurs de projets ont obtenu la garantie relative aux recettes de fonctionnement. L’agglo ne finance pas sur le fonctionnement des structures.
• Par ailleurs, dans le cadre de l’Opération Rénovée, l’agglomération accompagne les propriétaires occupants afin d’adapter leur logement et permettre de rester le plus longtemps à domicile : diagnostics en ergothérapie + aides aux travaux de maintien à domicile (sous critères de ressources) + montage des dossiers de demande de subventions pour les aides de l’agglo, de l’Etat et des caisses de retraite.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 6 décembre
Les réponses des élus en vidéo
Concernant la montée des eaux sur la route de Brouel, entre Kerstang et Croix Neuve, le niveau d’eau des marais monte à cet endroit et ne mettra pas longtemps avant de déborder sur la route (comme observé le 27 novembre dernier). Or c’est le seul endroit sans “digue”. Est-ce normal? L’élaboration d’une digue est-elle prévue comme elle est déjà présente sur le reste de la route de Brouel ?
Il y a bien une digue du marais à cet endroit, mais elle est en retrait et non pas au bord de la route. A cet endroit, quand il pleut beaucoup, l’eau de pluie est stockée temporairement avant de s’évacuer à marée basse.
Ladite digue peut exceptionnellement être submergée en conditions de fort coefficient de marée et forte surcote. Cela a peut-être été le cas dernièrement. Ce phénomène, ajouté aux fortes précipitations, est possiblement l’explication de la stagnation de l’eau à cet endroit pendant quelques jours. Le niveau global de l’eau demeure néanmoins sous le niveau de la route, d’environ 20 à 25 cm.
Quel est le devenir d’une maison se trouvant à Brouel Kerbihan, qui avait été mise à disposition d’une famille arrivant du Kosovo et qui, depuis leur départ “forcé” (il y a plus d’un an), tombe en ruine et en décrépitude ? Elle est envahie par les ronces et offre une vision peu réjouissante à l’entrée du hameau. Que va-t-il y avoir à la place ? Quand va-t-elle être détruite ?
Cette propriété bâtie située au cœur de la Réserve Naturelle des Marais de Séné et proche de la ferme de Penn da Benn a été cédée au Conservatoire du Littoral en novembre 2021, ainsi qu’un certain nombre de fonciers communaux situés dans le périmètre de la Réserve. Incluse dans un schéma d’intentions paysagères lancé par le Conservatoire du Littoral en collaboration avec les gestionnaires de la Réserve (Commune, Amicale de chasse et l’association Bretagne Vivante), ce site va faire l’objet d’un projet de renaturation après déconstruction du bâtiment existant.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 6 octobre
Les réponses des élus en vidéo
Les bus Kicéo qui s’arrêtent au terminus « Séné Ajoncs » viennent se garer sur le parking du cimetière en attendant de reprendre leur tournée. Serait-il possible de leur prévoir une autre zone d’attente ? En effet les chauffeurs de bus manœuvrent devant les propriétés causant des nuisances sonores (bip bip et moteur en marche pour faire fonctionner la clim et le chauffage). De plus, lors de sa manœuvre le bus recule au ras des portails, causant des trous devant les propriétés, trous qui l’hiver se remplissent d’eau. Il n’est pas rare que les bus se garent le long des propriétés sur le chemin communal empêchant la circulation des poussettes et landaus. Le parking à côté du cimetière n’est pas prévu pour ce type de manœuvre. La voirie est endommagée, les « bateaux » sont descellés… En période estivale la situation s’aggrave le nombre de bus augmentant, une quinzaine environ.
L’arrêt “Séné Ajoncs” est un terminus qui implique des temps d’attente des bus, dans un espace contraint. La collectivité est en attente d’un rendez-vous avec le gestionnaire Kicéo afin d’échanger sur le stationnement des bus sur la zone. Il faudra prendre en compte les contraintes des espaces de voirie autour de l’arrêt, les sens de circulation et les zones possibles de stationnement.
Sur le site Golfe du Morbihan – Vannes agglomération, Séné est mentionnée comme étant l’une des communes test dans le Programme d’Actions et de Prévention des Inondations. Pouvez-vous nous en dire plus, en quoi cela consiste ? Quelles pistes pour protéger les parties vulnérables à la montée des eaux pour notre commune ?
Le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) est porté par Golfe du Morbihan Vannes Agglomération. Il vise à élaborer une politique globale et concertée de gestion des risques d’inondations et de submersions. Il recouvre les 34 communes de l’agglomération. L’agglomération met actuellement en œuvre différentes études qui lui permettront d’établir d’ici fin 2023 de grandes orientations, qui seront par la suite déclinées en différentes actions : surveillance des crues et inondations, prise en compte du risque inondation dans les PLU, ralentissement des écoulements, gestion des ouvrages de protection hydraulique, alerte et gestion de crise…
Concernant Séné, l’agglomération a lancé une étude sur les 3 digues de la commune (Cantizac, Bilherbon et le Pont Lisse), pour déterminer si elles peuvent être reconnues par l’Etat comme des digues de défense contre la mer, afin d’être prises en charge par l’agglo. Dans tous les cas, ces digues doivent être entretenues pour protéger les habitations existantes. Il en est de même des ruisseaux. Notons qu’en terme de gestion du pluvial, l’agglomération a validé la mise en œuvre d’un règlement de gestion qui va obliger la gestion de ces eaux à la parcelle (c’est-à-dire sur chaque terrain), afin de favoriser l’absorption par les sols.
Quelle est la réglementation qui s’impose en matière d”apparence de nos toitures ? Cet été, du fait des fortes chaleurs, des toits d’immeubles ont été peints en blanc dans différentes régions, ce qui semble une idée intéressante car la situation ne va pas s’améliorer. Quid de la possibilité de le faire sur nos maisons ?
La question de l’adaptation au changement climatique est un des thèmes importants du plan local d’urbanisme, actuellement en cours de révision. Des réponses seront recherchées pour limiter l’exposition aux risques (inondations, submersions marines, gonflement-rétractation des sols argileux) mais aussi pour s’adapter aux épisodes de chaleur et de sécheresse et répondre aux défis énergétiques de demain. La couleur des toitures est une piste à explorer, comme la végétalisation des toitures et façades, la pose de panneaux photovoltaïques, etc.
La commune pourrait-elle faire l’acquisition d’un panneau affichant la vitesse des voitures (et de la plaque d’immatriculation, ce qui serait un plus), afin de sensibiliser les automobilistes ? Résidant route de l’Hippodrome, j’y suis particulièrement sensible. Ce panneau pourrait “tourner” sur les différents axes passants de Séné.
La commune possède un radar pneumatique qui enregistre le trafic et la vitesse moyenne des véhicules. Elle vient de faire l’acquisition d’un radar pédagogique affichant la vitesse des voitures et une information en cas de dépassement. Celui-ci a effectivement pour objectif d’être implanté sur différents axes de la communes.
La réfection de la rue des Écoles a été évoquée récemment, sans qu’une date de début de travaux ni de type de travaux n’aient été évoqués encore. Or la trop grande vitesse de certains véhicules présente un gros risque pour la sécurité des nombreux cyclistes « scolaires » enfants et de parents, mais aussi de l’ensemble des personnes et plus particulièrement des personnes handicapées en fauteuil roulant et des personnes âgées, en provenance de la résidence autonomie, des maisons rue des Marronniers et de la résidence Lann Guermat. De plus, des invectives suite à des freinages de dernière minute prouvent qu’un risque d’accident est important au carrefour « rue des écoles/rue des marronniers ».
La réhabilitation de la rue des Écoles fait partie des investissements prévus sur la mandature. L’aménagement sera élaboré de manière participative avec les riverains, les usagers et les élus référents. La commune va lancer au cours du dernier trimestre 2022 un appel à concurrence pour recruter un bureau d’étude chargé d’animer les groupe projets avec les habitants.
Il paraît étonnant, dans le concept actuel d’économie à réaliser de toutes parts pour ralentir la décroissance du pouvoir d’achat, d’obliger le citoyen demandant le renouvellement d’une carte d’identité à se déplacer dans le département ou même plus loin pour obtenir un RDV en mairie. Le mode de fabrication et l’importance de la demande de ce document ne devraient pas être gérés en envoyant le concitoyen dans une autre commune. Pourquoi n’est -il pas possible de déposer à la mairie de Séné les documents nécessaires à l’établissement de la CNI ?
Avant 2016, toutes les mairies pouvaient réceptionner les demandes de titres d’identité au moyen d’un formulaire papier qui étaient ensuite gérées par la Préfecture du Morbihan. Depuis 2016, l’Etat a dématérialisé cette procédure pour la sécuriser et éviter les pertes de dossiers, toute en luttant contre la fraude documentaire et les usurpations d’identité, par recueil des empreinte digitales. Ainsi, l’enregistrement des dossiers ne peut se faire depuis cette date que sur une station biométrique, raccordée aux services préfectoraux, et pouvant scanner et transmettre de façon dématérialisée les documents et les empreintes digitales. L’Etat a donc désigné et doté des mairies de ces stations biométriques en veillant à ce que le maillage territorial soit équilibré. La Mairie de Séné n’a pas été concernée par une obligation d’équipement, certaines communes très proches géographiquement étant déjà équipées (THEIX-NOYALO, VANNES, SAINT-AVE, MUZILLAC, SARZEAU).
Parents d’enfants en bas âge habitant le quartier de Limur, nous constatons qu’il est devenu compliqué de trouver une solution de garde aujourd’hui sur Séné (et plus globalement sur l’agglomération). Le nombre de places en crèche est en effet restreint et il n’est pas aisé non plus de trouver une assistante maternelle, suite à des départs en retraite et peu d’arrivées de nouvelles assistantes sur la commune. Si nous n’ignorons pas que le recrutement de professionnels de la petite enfance est difficile au niveau national, nous sommes preneurs d’informations sur les actions menées par la municipalité pour améliorer la situation, notamment dans le quartier de Limur/du Poulfanc qui accueille de plus en plus de familles suite aux constructions récentes. Nous avons aujourd’hui élargi notre zone de recherche mais trouvons dommage de devoir prendre la voiture pour nous permettre de faire garder notre enfant, alors que nous ne l’utilisons pas par ailleurs pour nous rendre sur notre lieu de travail.
La commune dispose d’une capacité de 120 places entre les accueils individuels chez les assistantes maternelles et les crèches collectives. Les deux crèches de Séné disposent de 35 places et peuvent ainsi accueillir selon la durée des contrats jusqu’à 100 enfants. Le quartier du Poulfanc étant en développement, la collectivité constate également que ce secteur est le plus en demande d’accueil. Les familles sont essentiellement en demande d’accueil sur 4 jours, et non plus 5. Actuellement sur la commune, 25 % des demandes d’accueil tout confondu (individuel ou collectif) ne sont pas satisfaites. Les familles privilégient majoritairement une demande en crèche alors que les places sont moins nombreuses. Nous constatons depuis 10 ans une baisse de places d’accueil chez les assistantes maternelles en raison de nombreux départs en retraite.
Alors que 40 % des demandes viennent de l’extérieur, la collectivité a décidé dans son nouveau règlement d’admission de privilégier les Sinagots sur les places permanentes depuis janvier 2022. La collectivité entreprend actuellement un diagnostic sur les besoins en mode de garde et prévoit une consultation des familles au cours de l’année 2023 pour aboutir à des orientations. Parallèlement, la commune de Séné entreprend dès le mois de novembre avec la CAF et la communauté d’agglomération un travail sur ce même sujet pour un diagnostic de territoire plus large et des propositions d’actions.
Nous pratiquons régulièrement en vélo le trajet entre Limur et la zone commerciale d’Atlantheix via les chemins dédiés afin de limiter l’utilisation de la voiture. Cependant, le passage avec une remorque (plus pratique pour transporter les courses !) est difficile notamment à cause de barrières :
– au niveau du chemin entre la rue Cousteau et la rue de la Mare (https://goo.gl/maps/gs3d7Ybgsc5JYZWL6)
– pour accéder au parc de Limur
Est-il envisageable de faciliter l’accès à ces chemins pour les vélos/remorques ?
Le groupe vélo se réunit régulièrement pour chercher les meilleurs solutions afin de répondre à la libre circulation des vélos et améliorer leur sécurité. La suppression des barrières ou chicanes ne semble pas la meilleure solution pour la sécurité des cyclistes, puisque cela permettrait aussi le passage de deux-roues motorisés. La municipalité étudie néanmoins la possibilité d’écarter les barrières de la chicane située rue de la Mare, dans le respect de la sécurité de tous.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 28 juin
Les réponses des élus en vidéo
Dans le secteur de la plage de Moustérian, il serait souhaitable de rénover les WC et de veiller à leur propreté, ainsi que d’installer un deuxième WC (même mobile). Il serait aussi souhaitable de planter quelques arbres pour ombrager les espaces pique-nique (tables et bancs). Dans le secteur de la plage de la pointe du Bill, l’espace boisé est très dégradé, il est urgent d’intervenir en remblayant avec de la terre.
La commune améliore au fur et à mesure la gestion de ses points sanitaires. Une réflexion sera entamée concernant Moustérian, au regard des capacités du site.
Concernant le secteur boisé de la pointe du Bill, l’analyse sera faite par les services au regard des usages du lieu, des possibilités techniques d’intervention et des coûts.
Sur la rue du Beg Du et route du Passage, il y a au moins autant, voire davantage, de piétons et de cyclistes que de véhicules, et même en période hivernale, de nombreux randonneurs empruntent cette portion de route. Les véhicules roulent parfois trop vite (limitation 50 km/h pas respectée), en frôlant dangereusement piétons et cyclistes. La route est sinueuse, étroite et il y a peu de visibilité. Que diriez-vous de transformer cette portion de route, qui coïncide également avec le GR 34, en route “Chaucidou”, où les véhicules doivent rester derrière cyclistes ou piétons si un autre véhicule arrive en face. De cette manière, avec un investissement minime de la commune (uniquement signalisation), on augmenterait significativement la sécurité ainsi que la satisfaction des riverains et piétons.
La rue du Beg Du est départementale. Cette demande sera donc transmise aux services du Département pour une demande d’étude. En effet, la mise en place d’un chaucidou nécessite un contrôle de la chaussée et des largeurs minimales sont requises, avant d’apposer la signalétique verticale et le marquage au sol.
Notons par ailleurs que cette voirie fait l’objet d’une étude technique par GMVA, afin d’évaluer son rôle en tant que digue de défense contre la mer.
Est-ce que la commune a un projet d’enfouissement des fils téléphoniques et autres fils ? En effet, beaucoup de communes l’ont fait, et bien des soucis d’arrachement et d’entretien seraient réglés, sans parler de la pollution visuelle (cela donnerait encore plus de charme à notre commune tournée vers la nature).
Ce type de travaux nécessite de casser les chaussées ou trottoirs et de vérifier l’état des réseaux enterrés. Ce sont des travaux conséquents.
Comme dans de nombreuses communes, à Séné les opérations d’enfouissement de réseaux aériens sont donc coordonnées avec la réalisation d’aménagements globaux de voirie.
Ce fut par exemple le cas au moment de la réhabilitation du village de Montsarrac, puis lors de la réfection des voiries rues de Cariel et des Hirondelles. Les réseaux seront également enfouis à l’occasion des travaux à venir place de Coffornic, route de Nantes ou encore rue des Écoles.
Qu’en est-il des immeubles rue de la Mare, des brise-vue et balcons des immeubles, et des aménagements pour réduire la vitesse avenue Cousteau ?
L’usage des balcons par les particuliers relève de l’application des règlements de copropriété, qui fixent les usages de ces parties privatives de l’immeuble visibles de l’extérieur. Nous allons réitérer nos multiples demandes déjà transmises à ce sujet.
Concernant la vitesse, elle sera évaluée prochainement sur la rue Cousteau. Une étude plus globale sur la vitesse nécessitera de prendre en compte les futures évolutions du quartier. Notons que la commune a mis en place un tourne à gauche pour relier la rue de la Poussinière, qui a permis de sécuriser les flux. Il sera conforté au prochain semestre.
Quand sera réalisé une véritable sécurisation des pistes cyclables entre les Quais de Séné et la ville de Vannes, tant par la rue du Verger que par la route de Nantes ? Deux axes de plus en plus fréquentés par de très nombreux véhicules aux heures de pointe et pour l’instant avec des manques, des bizarreries et incohérences en ce qui concerne les pistes cyclables ?
Le maillage cycliste entre le bar Le Suroit et la station de recharge électrique face au centre commercial des Quais de Séné sera réalisé sur le dernier trimestre 2022.
De son côté, Golfe du Morbihan-Vannes agglomération va lancer une étude pour la réalisation de la continuité cyclable entre Quais de Séné et la piste cyclable le Liziec – Saint Léonard.
Par ailleurs, la ville de Vannes, l’agglomération et la ville de Séné se sont mis d’accord pour travailler ensemble sur les possibilités d’aménagement entre la ZAC Cœur de Poulfanc et l’avenue Edouard Herriot.
Ces différentes études donneront lieu à des préconisations techniques et des orientations. Elles seront ensuite présentées aux élus pour inscription budgétaire, inscription dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, etc.
Ce sont les priorités que s’est donné le groupe Vélo.
En tant qu’habitante de Séné, est-il possible d’avoir accès à un bac à compost à proximité de mon domicile, qui pourrait réduire la quantité de sacs poubelles à ramasser. C’est dommage que le bac près de la Maison des Habitants ne soit pas accessible aux habitants du quartier.
L’organisation du traitement des déchets est une compétence de l’agglomération. Aujourd’hui, si vous habitez dans une maison individuelle, vous avez d’ores et déjà la possibilité de solliciter un composteur auprès de Golfe du Morbihan-Vannes agglomération (remis après participation à une courte formation au compostage, sur inscription).
Si vous habitez dans un collectif, vous pouvez vous réunir avec d’autres foyers et solliciter de la même manière un composteur auprès de l’agglomération.
Quant au bac de compost du jardin partagé de la Maison des Habitants, il nécessite un encadrement de proximité afin de contrôler l’entrée des déchets putrescibles dans les bacs.
De manière générale, la gestion du compost va évoluer.
La loi du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle 2, a instauré une obligation de tri à la source et de valorisation des gros producteurs de biodéchets et d’huiles usagées.
À compter du 1er janvier 2023, cette obligation s’appliquera aux personnes qui produisent ou détiennent plus de cinq tonnes de biodéchets par an. Dès le 1er janvier 2024, c’est l’ensemble des biodéchets et des huiles usagées qui devra faire l’objet d’une collecte séparée pour être valorisé. Le compostage sera donc obligatoire comme moyen de valorisation des biodéchets.
L’agglomération a lancé fin 2021 deux expérimentations d’aire de compostage sur domaine public en centre-ville de Vannes. La commune de Séné attend le retour de cette expérimentation et les modalités de déploiement de ce type de dispositif, pour en étudier avec les habitants le déploiement sur le territoire.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 29 mars
Les réponses des élus en vidéo
Le collectif des Petits Pas dans les Grands a vivement regretté que des points de collecte des masques usagés à recycler n’aient pas été mis en place par la municipalité. De trop nombreux masques sont encore présents au sol dans les quartiers, sur les chemins, dans les fossés, malgré le ramassage opéré ponctuellement par de gentils sinagots. Quelles mesures seraient prises par la Municipalité si une nouvelle vague Covid survenait ?
Effectivement, en mars 2021, la municipalité a pris le parti de ne pas installer de points de collecte pour les masques. La municipalité estime qu’il est de la responsabilité des habitants de gérer leur masques, comme pour les déchets de plage. Sachant que pour beaucoup de masques, l’abandon de ceux-ci est davantage le fait de négligence que d’un réel souhait de polluer notre environnement, comme nous pouvons parfois le constater avec des déchets de travaux. Concernant le risque d’une reprise épidémique, il est rappelé que les masques en tissu homologués restent la solution la plus efficace pour réduire la production des déchets de masque. Il est aussi rappelé que les masques jetables sont lavables.
A l’approche des beaux jours et de l’arrivée des touristes, comment contrer les incivilités de sinagots pour éviter les mégots et les crottes de chiens qui jonchent les sols, dénaturent et polluent notre ville ? Un rappel à l’ordre pédagogique est nécessaire et des solutions à rechercher notamment en s’inspirant de ce qui a été mis en place dans d’autres communes.
Comme pour tout déchet, la pédagogie et donc la communication restent le meilleur moyen d’éviter les incivilités. La commune continuera sa politique de communication sur ces points.
A l’intersection de la rue des Ajoncs et de l’impasse de Kerfontaine, il n’y a aucune visibilité pour se rendre de cette impasse (assez fréquentée) soit vers la rue des Ajoncs, soit pour traverser pour prendre le bus, soit pour se rendre dans le bourg. Un bout de mur occulte totalement la visibilité, le trottoir vient buter sur ce bout de mur obligeant à descendre sur la chaussée. Il faut donc obligatoirement s’engager sur la chaussée pour s’assurer qu’aucun véhicule ne descende la rue des Ajoncs. Idem en redescendant à pied la rue des Ajoncs, il faut marcher sur la route pour contourner ce bout de mur. Ce problème a déjà été constaté par plusieurs personnes. Est-ce que la mairie de Séné peut étudier cette situation quelque peu dangereuse ?
La commune va étudier plusieurs solutions : le traçage d’un passage pour les piétons au sol et la mise en place d’une signalétique pour faire ralentir les voitures et guider les piétons vers des cheminements plus sécurisés. Et éventuellement la mise en place de bornes pour écarter les véhicules de l’angle de la route.
La fête des voiles rouges n’ayant pas lieu en 2022, où en sont les relations entre la municipalité et les Amis de Port-Anna ?
Depuis des décennies, les Amis de Port-Anna organisent la Fête des Voiles rouges. C’est un grand rendez-vous festif, attendu des Sinagots et même bien au-delà. La commune souhaite plus que tout que cet évènement demeure dans le calendrier des manifestations sinagotes. Mais depuis l’installation du restaurant d’insertion géré par Néo 56, l’association demande à ce que le lieu soit fermé les jours de fête. Pourtant la cohabitation d’une fête avec l’ouverture du restaurant est possible, étant donné qu’elle l’est ailleurs autour du Golfe ou dans toutes les manifestations portuaires de France et de Navarre.
Lors de leur dernière assemblée générale en janvier 2022, l’association des Amis de Port-Anna a pris la décision, suite à un vote à main levée, de ne pas organiser la fête maritime, l’association restant sur sa demande de fermeture du restaurant et de mise à disposition du bâtiment. Plusieurs tentatives de médiation ont eu lieu. Malgré des engagements de la commune et de Néo 56, l’association n’a à ce jour pas pris de nouveaux contacts avec la Ville, qui est pour sa part ouverte au dialogue, sachant que l’organisation de la Semaine du Golfe 2023 arrive à grand pas.
La circulation aux camping-cars et véhicules aménagés, et le stationnement, ont été interdits sur la route du Passage. Pourquoi, et comment cela est-il possible d’interdire la circulation à certains véhicules ? En ce moment, un grand nombre de véhicules utilitaires d’entreprise y stationnent (travaux sur l’île voisine). Parking saturé certains jours. Ces véhicules font la même taille que les véhicules aménagés.
La règlementation relative au stationnement et à la circulation des camping-cars a été instaurée en juillet/août de l’été 2021. Celle-ci a été mise en place suite à de nombreuses plaintes et suite à une augmentation importante de ces véhicules sur le littoral. Seuls certains sites du littoral sont concernés par cette règlementation, au regard de questions de sécurité et d’environnement, dans un contexte de loisirs. Nous ne pouvons pas comparer la situation de la période estivale (affluence de véhicules / période touristique) avec la situation actuelle (peu de fréquentation). La collectivité se doit par ailleurs d’appréhender la circulation, au vu des situations de travail des entreprises.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 1er février
Les réponses des élus en vidéo
Qu’attendez-vous pour sécuriser Cariel en réalisant des marquages au sol, en posant des panneaux ? Peut-être qu’un ralentisseur serait utile à l’entrée de Cariel en venant de Port-Anna ?
La rue de Cariel a fait l’objet d’un réaménagement global.
La signalisation au sol a été réalisée : marquage du chaucidou, limitation à 20 km/h au centre du village, signalisation verticale pour marquer le passage de courtoisie, renforcement des indications de vitesse avec des panneaux à 30 km/h.
Les panneaux 30 km/h définitifs (actuellement sur plastoblocs) seront mis sur fourreau fin du premier trimestre.
Il existe un passage surélevé sur la rue de Cariel au niveau de la route du Badel.
Il existe un plateau surélevé ralentisseur au niveau de la rue des Vanneaux sur la rue de Cariel au début de l’aménagement.
Il n’est pas prévu à ce jour un autre ralentisseur au niveau du centre du village de Cariel (le passage de courtoisie est semble-t-il suffisant et un passage surélevé accentuerait le bruit dans le village).
Etant donné le nombre de voitures visitées la nuit depuis quelques temps, sur les divers parkings de Séné, qu’envisage la municipalité pour sécuriser la commune ? Plus de rondes de police ? Des caméras ? Il est nécessaire d’agir, la situation devient critique.
Quelles dispositions prend la municipalité face aux vols et destructions de véhicules ?
Trois personnes ont été arrêtées pour 19 vols de voitures et 12 véhicules cambriolés sur 4 communes : Vannes, Sarzeau, Arradon et Séné, sur la période d’octobre 2021 à janvier 2022. Pour le moment, une seule a été jugée par le tribunal judicaire de Vannes, vendredi 21 janvier, car majeure. Les 2 autres personnes relèveront du tribunal pour enfants.
La municipalité remercie le travail des forces de l’ordre de l’Etat, gendarmerie et police nationale, qui ont fait un travail de fond, en lien avec la police municipale, dans le cadre de leur missions régaliennes. La coordination entre les forces de l’ordre et les communes, ici et partout ailleurs sur le territoire, permet d’accompagner la résolution des dossiers. C’est pourquoi la commune va renouveler prochainement sa convention de coordination avec la gendarmerie et le procureur de la République pour l’organisation de la sécurité sur le territoire. Car au-delà de la résolutions de ces affaires, la municipalité sait bien que ces situations sont difficiles à vivre pour les populations, malgré les caméras et les rondes qui n’empêchent pas ces agissements et qui ne peuvent être déployées dans toutes les rues.
Qu’en est-il d’un bus Poulfanc/Bourg régulier et annoncé ?
Une étude a été réalisée par Golfe du Morbihan Vannes Agglomération en 2018, 2019 et 2020. Une ligne expérimentale bourg/Poulfanc a été mise place le mercredi après-midi entre janvier 2019 et mars 2020.
Sur la période février 2018 – février 2019, il ressortait de l’expérimentation une moyenne de 9 voyages par jour, soit 0,84 passager par course. Afin d’améliorer l’attractivité de cette ligne expérimentale, des réunions ont été organisées pour étudier les axes d’amélioration, et en particulier la compatibilité des horaires avec le fonctionnement des structures sportives et culturelles proches. Au final, sur l’année 2019, on enregistrait une moyenne de 10 voyages par jour, soit 0,77 passager par course.
Le 11 mars 2020, dernier jour de l’expérimentation, il a été constaté 13 voyages par jour, soit 0,96 passager par course.
L’agglomération n’a pas relancé ce dispositif, privilégiant pour le moment le développement des réseaux de première et deuxième couronnes.
Est-il question de remettre en état l’aire de jeux pour enfants qui est totalement délabrée dans le bourg de Séné, ainsi que l’aire de jeux pour les plus grands ? Qu’allez-vous mettre à la place ?
L’aire de jeux située dans le parc de la résidence de Penhoët a été installée à proximité des logements collectifs en 2003 (18 ans). Cette structure a fait l’objet d’une visite de contrôle des équipements le 15 septembre 2021. Elle présente des non-conformités : corrosion sur la structure, multiples risques de coincement de doigts, décomposition des contours en bois, sol en gravier et grillage de protection à revoir. Le coût de sa remise en état étant de 17 000 €, la collectivité a décidé de son enlèvement. Une réflexion sera lancée avec la population pour son remplacement.
Concernant la seconde aire de jeux, la mairie a fait enlever deux panneaux bois pour les faire repeindre lors d’un chantier participatif avec le service jeunesse. Toutefois, le jeu peut être utilisé en l’état.
Comment expliquez-vous les 10,90 € annoncés dans la presse comme coût pour un repas à la cantine alors que la moyenne nationale est de 5,30 € par repas scolaire ? Pour 10,90 €, nous avons un repas dans un restaurant ouvrier avec entrée à volonté+plat+dessert+boisson (dans certains cas), et eux arrivent à être rentables avec leurs frais de personnel et frais de structure. La mutualisation avec Theix était censée faire baisser les coûts.
A la différence d’un restaurant ouvrier qui peut disposer d’un self-service, le coût du repas à la cantine comprend, sur les 3 sites de restauration, un service à table avec un accompagnement important des enfants de la part du personnel avant, pendant et après le repas : livraison des repas en liaison chaude depuis Theix-Noyalo, préparation des tables, sécurisation du trajet école-cantine, accueil et installation des enfants, service à l’assiette, découpe de la nourriture des maternelles, surveillance du repas, débarrassage, nettoyage des locaux, surveillance de la cour après le repas). En-dehors de la période de crise sanitaire, ce coût varie entre 9,5 € et 10,90 € (selon les années et le volume de repas livrés). La référence du tarif à 10,90 € est décomposée ainsi : 36 % pour la production, 54 % pour le personnel, 4 % pour la livraison et 6 % pour le fonctionnement des 3 restaurants scolaires (produits d’entretien, électricité…). Ce sont 450 enfants en moyenne qui s’y restaurent le midi, soit 86 % des effectifs scolaires, encadrés par 34 agents.
Quant à la mutualisation avec Theix-Noyalo, elle a en effet permis de faire des économies, mais seulement sur la part des 36% liés à la production.
Quelques chiffres en comparaison :
La Cour des comptes a réalisé un panorama sans précédent des services communaux de la restauration collective, « l’un des plus anciens services publics locaux », ainsi qu’une analyse comparative des trois modèles de production et de distribution : en régie, c’est-à-dire opéré par la mairie elle-même ; en délégation de service public, où les cuisines sont propriété de la commune mais c’est un autre acteur qui gère le quotidien ; en externalisation totale, auprès notamment des géants de la restauration collective (75 % du marché national). Les douze chambres régionales ont été mises à contribution pour se pencher sur la restauration collective de 80 communes, représentant près de 4 millions d’habitants et 30 millions de repas en 2017. De cet échantillon représentatif, la Cour des comptes a fait ressortir des moyennes sur les prix : le coût moyen brut d’un repas produit, livré et servi s’établissait à 7,33 €. L’échantillon de la Cour des comptes montre par ailleurs une grande volatilité, puisqu’il part de 5,87 € en Indre à 13,70€ en Seine Maritime, dont le plus gros poste de dépense concerne la surveillance des enfants (46 % du coût). Selon la Cour des comptes, il n’existe pas de référentiel au niveau national des coûts de la restauration collective.
La situation à Séné :
Le coût de production d’un repas a augmenté en 2015 à l’ouverture de la cuisine centrale pour couvrir les investissements, puis en 2021 avec la mise en œuvre de la loi Egalim (exigeant au minimum 50% de produits de qualité et 20% de produits bio dans la restauration collective) : les trois collectivités ont décidé d’investir 15 centimes supplémentaires par repas (+ 10 cts en 2021, + 5 cts en 2022) afin de parvenir aux objectifs de la réglementation. Le processus de mutualisation a permis de compenser en partie ces augmentations, et des économies sont recherchées sur d’autres postes de dépenses. Car à cela s’ajoute l’augmentation des denrées, des fluides, des dépenses de formation dans le cadre du nouveau plan alimentaire… qui font varier le coût du repas chaque année, plutôt à la hausse.
Quand comptez-vous prendre à bras le corps les problèmes de mouillage et de liste d’attente interminable ? Exemple de solution : faire payer une location annuelle de corps mort en fonction du nombre de sorties à la journée par bateau et par an (déclaration du propriétaire titulaire du mouillage avant la sortie et vérification par sondage) (poste saisonnier par ex équipé d’un canot et d’un 9,9 suffira pour vérifier les déclarations préalables). 30 sorties annuelles ou plus : demi tarif actuel ; entre 15 et 29 sorties : tarif normal actuel ; entre 7 et 14 sorties : tarif actuel doublé ; de 1 à 6 sorties : tarifs annuel triplé ; sortie juste pour le carénage ou pas de sortie, ou corps mort payé et non occupé : tarif annuel *5. Cela permettra d’éviter les bateaux ventouses ne sortant jamais, de désengorger les corps morts fictifs payés mais non occupés et de libérer des places pour ceux pratiquant réellement la plaisance. Délais d’attente pour un corps mort à l’heure actuelle : 27 ans et 31 ans. Doit-on inscrire ses enfants pour qu’ils espèrent pouvoir naviguer avant leur retraite et inutile d’orienter vers un corps mort saisonnier car le souhait est de naviguer toute l’année.
Comme sur l’ensemble des ports, la liste d’attente des mouillages de Séné est effectivement importante. Pour faire face à cette situation et permettre au plus grand nombre d’accéder au plan d’eau, l’Etat impose une nouvelle philosophie de gestion. Celle-ci s’est traduite par l’édiction de nouvelles règles dans l’AOT (Autorisation d’Occupation Temporaire) attribuée à la commune en 2020, qui impose la réduction des attributions de mouillages dits “définitifs” au profit de mouillages temporaires favorisant la rotation. La ville de Séné a donc modifié en décembre dernier le règlement des Ports pour dynamiser les locations d’emplacements, tout en respectant les 25% de contrats temporaires demandés par l’AOT. La liste d’attente a été divisée en catégorie et le principe de reconduction automatique de la demande supprimée. Les contrats annuels du port à sec de Moustérian sont désormais limités dans le temps, les forfaits saisonniers ont été revus. La commune de Séné et le service des ports vont continuer leurs efforts pour permettre au plus grand nombre de naviguer.
Qu’en est-il de la création d’un passage piéton entre le chemin de Balgan et la piste cyclable (secteur non sécurisé pour les piétons et cyclistes voulant traverser) ?
La demande a bien été prise en compte. L’option de réaliser un passage sécurisé pour les piétons et vélos est pour l’instant privilégiée au niveau du rond-point de l’Hippodrome.
Est-il possible de régler différemment le feu tricolore du collège Cousteau ? Il est extrêmement étonnant que ce feu ne fonctionne pas comme un feu classique, c’est-à-dire que le feu piéton passe au vert automatiquement lorsque le feu voiture est au rouge. Les piétons (souvent collégiens) ne savent jamais s’ils peuvent traverser en sécurité et nombreux courent sur le passage piéton (le feu piéton restant au rouge si personne n’a appuyé sur le bouton d’appel, même si le feu voiture est rouge).
Le réglage des feux a été vu sur place avec le principal du collège et les représentants des transports de l’agglomération. Le passage au vert pour les piétons est assujetti à la pression du bouton d’appel par un piéton, et pour des raison de sécurité des usagers scolaires, il est nécessaire que toutes les voies des véhicules soient au rouge.
Est-ce que les réseaux d’eaux usées sont vérifiés régulièrement, sans attendre des désordres qui peuvent s’avérer extrêmement graves pour tout un quartier ? Des travaux de maintenance, voire de réfection sont-ils prévus rapidement pour faire face à ce type de risques ?
Le réseau d’assainissement collectif de Séné représente 61 km de collecteurs, dont l’entretien est confié à Veolia Eau. Le contrat prévoit un curage préventif de 6 km de réseau par an. Des interventions curatives sont réalisées pour chaque signalement d’obstruction des collecteurs ou des branchements en partie publique.
Le réseau est équipé de 30 postes de refoulement, dont 27 sont équipés d’une télésurveillance, reliés à l’astreinte du prestataire (24/24h, 7/7j). En cas de casse du réseau, les réparations de collecteurs ou de branchement incombent à Veolia pour des interventions ponctuelles. Le service des réseaux de l’agglomération est également en mesure d’effectuer des travaux. Une entreprise peut aussi être mobilisée pour des travaux plus importants, sur ordre de service. Enfin, un programme est élaboré pour le renouvellement ou la réhabilitation de certains secteurs, en fonction des programmes de voirie de la commune ou du programme de travaux de Golfe du Morbihan Vannes Agglomération. En ce début d’année, 0,5 km de collecteurs vont être remplacés et 1,5 km vont être réhabilités, dans le cadre du schéma directeur d’assainissement.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 2 décembre
Les réponses des élus en vidéo
Depuis plusieurs mandats municipaux, le sujet de l’extension du cimetière était à l’ordre du jour. Où en est la réflexion ? Y a-t-il des projets en cours d’étude ? Quelles sont les orientations envisagées ? Quels sont les délais prévus pour une mise en œuvre éventuelle ?
La commune a engagé en 2020 les études hydrogéologiques (vérification de la capacité des sols à recevoir des inhumations). Ces études sont un préalable à l’extension du cimetière actuel sur la parcelle limitrophe à l’ouest, placée en Emplacement réservé depuis plus de trente ans. Il s’agit d’une procédure longue qui nécessitera, après acquisition du foncier en cours de discussion, l’établissement d’un projet qui sera soumis à l’Agence Régionale de Santé. Une enquête publique devra précéder l’autorisation du Préfet, obligatoire puisque le projet est situé à moins de 35 m de maisons d’habitation.
Qu’en est-il de l’assainissement collectif à La Croix Neuve, Falguérec et dans le lotissement de la Réserve Naturelle ?
Le hameau de Falguérec a été raccordé au réseau d’assainissement collectif en 2007.
Le hameau de Kerstang est en zonage d’assainissement autonome.
A l’annexe sanitaire du PLU de Séné, le hameau de la Croix Neuve figure en zone d’assainissement collectif. Cependant, aucun réseau n’y a été réalisé. Il y a 13 habitations. La révision du PLU de Séné peut être l’occasion d’examiner les avantages et inconvénients de ces notions d’extension, au regard des potentialités limitées en terme de densification de l’habitat et des possibilités ouvertes depuis 2009 par certaines filières techniques d’assainissement autonome en zone peu urbanisées.
Réponses aux questions des habitants au conseil municipal du 7 octobre
Les réponses des élus en vidéo
Questions multiples d’habitants à propos de l’installation de cirques sur la commune, et notamment de cirques avec animaux :
Sur des terrains privés qui ne lui appartiennent pas, la Ville ne peut choisir les lieux, moments et types de cirques accueillis. Concernant les cirques avec animaux, la Ville ne possède pour le moment pas les outils juridiques pour les interdire, mais elle va être attentive à ce qui va être voté à l’issue des discussions parlementaires sur le projet de loi sur la condition animale.
Autres questions :
“Est-ce qu’un aménagement piéton est prévu pour relier Kerhuilieu au rond point de Cantizac? Les résidents de Kerhuillieu et les randonneurs doivent longer sans aucune sécurité une route où les voitures ne roulent pas souvent à 50km/h et débordent sur les pistes cyclables, sans aucune protection. Des familles avec des enfants et poussettes doivent composer avec les vélos qui eux aussi roulent vite. Dans le cadre des mobilités douces qui devraient concerner la marche autant que le vélo, peut-on espérer un trottoir au moins d’un côté de la route à court terme pour rejoindre le bourg en sécurité ?”
La rue de Kerhuillieu est une route départementale (D199), la Ville doit donc travailler en concertation avec le Département. Suite à l’élargissement de la voie vélos et piétons au détriment de la voiture, un nouveau contact doit être pris avec le Département pour travailler sur l’amélioration de la sécurité des piétons et des cycles. Toutefois, comme pour de nombreuses pistes, celles-ci sont identifiées comme des zones mixtes piétons et cycles, où le civisme et la capacité à cohabiter dans le respect des usages sont absolument nécessaires.
“La piste cyclable devant l’hippodrome a été refaite pourtant rien n’a été pensé pour les piétons et certains cyclistes vont vite. Est-ce qu’une voie piétonne est prévue ?”
Cette piste est identifiée comme une zones mixte piétons et cycles. La voie piétonne existe en stabilisé, ainsi qu’une voie cyclable bidirectionnelle. La règle du savoir vivre ensemble s’applique, il faut que chacun œuvre pour une bonne cohabitation entre les piétons et les cyclistes.
“Est-ce qu’un passage piéton est envisageable devant l’entrée de la ferme de Cano car il est extrêmement dangereux de quitter ce chemin et de traverser la route de l’hippodrome pour rejoindre la voie en face ?”
Cette demande sera étudiée par la commission Urbanisme Déplacement Aménagements Urbains – Voirie. Pour des raisons de sécurité, la mise en place d’un passage piéton à cet endroit paraît inappropriée. La réflexion pourrait s’engager sur un passage au plus près du rond-point.
“Est-ce que la plage de Moustérian est autorisée aux chiens car il n’y a pas de panneau et les propriétaires canins viennent les promener non attachés ? C’est une plage familiale, retrouver des déjections, voir un chien arriver en courant passant sur les serviettes, n’est pas agréable. Dans le cas où la plage est interdite, peut on poser un panneau et le faire respecter ?”
Toute les plages sont interdites aux chiens du 1er mai au 30 septembre, même tenus en laisse.
Dans le cadre d’une réflexion plus large sur la cohabitation de tous les usages (de la plage, des abords, de l’estran et du plan d’eau), la signalisation sera renforcée d’ici l’été prochain, tout en veillant à une mise en forme pertinente et harmonieuse de l’information et à la non-multiplication des panneaux.
“Peut-on clôturer pour des questions d’hygiène l’aire de jeu de Moustérian car des chiens viennent gratter le sable et faire leurs besoins ?”
La mise en place de clôtures autour des jeux de Moustérian n’est pas dans l’esprit du lieu, espace ouvert vers la plage et la prairie.
“Quand la municipalité envisage-t-elle les travaux de la rue des écoles car il est urgent de la sécuriser au bénéfice des scolaires, parents, habitants, nounous avec poussettes et personnes handicapées? Il est urgent d’installer un panneau pédagogique “attention danger” lumineux montrant la trop grande vitesse des véhicules. Un panneau de rappel de “la priorité à droite” est aussi indispensable avant la rue des marronniers”.
La réhabilitation de la rue des Écoles fait partie du programme d’investissement du mandat, d’ici à 2024/2025. Le trottoir au sud a été réalisé en 2021. La partie nord sera réalisée au premier semestre 2022. Une réflexion est lancée par la commission Urbanisme Déplacement Aménagements Urbains – Voirie pour une limitation de la vitesse à 30 km/h après la zone 20 et un retraçage des bandes cyclables. Concernant les priorités à droite, et comme l’ensemble des situations de ce type sur la commune, le code de la route doit s’appliquer.
“Souhaitant profiter de la fibre et dans l’impossibilité de trouver l’armoire après contact avec les opérateurs (free, Bouygues), les services techniques de la ville, serait-il possible d’aider les concitoyens à bénéficier de ce service, sachant que dans quelques années seule la fibre sera disponible, sans parler du confort quotidien qui a motivé la commune à donner son autorisation d’installation ?”
Cette situation est partagée par d’autres habitants. Une mise au point générale doit intervenir à ce sujet entre la commune et la société Orange, qui gère via des entreprises sous-traitantes le déploiement de la fibre. La commune n’est en effet pas compétente pour accompagner les travaux sous-traités par Orange, ne disposant d’aucune information sur l’emplacement des armoires. La commune ne manquera pas de transmettre aux habitants toutes les informations obtenues, dans le cadre d’un prochain bulletin.